Jean-Marc Nattier

 
 

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Patrick AULNAS

Portraits

Louis Tocqué. Portrait de Jean-Marc Nattier (1740)

           

Guillaune Voiriot. Portrait de Jean-Marc Nattier (v. 1759) 

Louis Tocqué. Portrait de Jean-Marc Nattier (1740)
Huile sur toile, 75,5 × 59,3 cm
Metropolitan Museum of Art, New-York

 

Guillaune Voiriot. Portrait de Jean-Marc Nattier (v. 1759)
Huile sur toile, 130,5 × 97,5 cm
Musée du Louvre, Paris

 

 Biographie

1685-1766

La jeunesse

Jean-Marc Nattier a passé son enfance parmi les objets d'art. Sa mère, Marie Courtois (1655-1703), fut l'élève de Charles Le Brun (1619-1790) et connut le succès dans sa jeunesse comme miniaturiste. Une miniature est un très petit portrait destiné à orner, au Moyen Âge, des manuscrits puis, par la suite, des bijoux ou objets divers de la vie courante comme une tabatière. Devenue paralytique à l'âge de vingt-deux ans, Marie Courtois dut renoncer à sa carrière. Marc Nattier (1642-1705), le père de Jean-Marc, est un portraitiste réputé, membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Le frère aîné de Jean-Marc, Jean-Baptiste (1678-1726), devint lui-même peintre d'histoire.
Ce milieu familial et un don exceptionnel pour le dessin permirent à Jean-Marc Nattier de se faire remarquer très jeune. Dès l'âge de quinze ans, il obtient le premier prix de dessin de l'Académie royale.

Les encouragements de Louis XIV

Entre 1700 et 1710, le roi Louis XIV (1638-1715) accorde à Nattier l'autorisation de dessiner et de faire graver les vingt-quatre tableaux peints par Rubens entre 1621 et 1625 et représentant l'Histoire de Marie de Médicis (1575-1642). Ces tableaux, exposés au palais du Luxembourg (aujourd'hui au musée du Louvre), retracent des épisodes de la vie de la Reine en les associant à des thèmes mythologiques. Voici, par exemple, un des tableaux de Rubens et l'estampe correspondante de Nattier :

 

Rubens. L'éducation de Marie de Médicis (1622-25)

       

Nattier. L'Education de Marie de Médicis (1702-04)

Rubens. L'Education de Marie de Médicis (1622-25)   Nattier. L'Education de Marie de Médicis (1702-04)

 

Louis XIV lui-même remarqua à cette occasion le talent du jeune artiste et l'encouragea par ces mots : « Continuez, Nattier, et vous deviendrez un grand homme ».
En 1713, Nattier est admis comme membre agréé de l'Académie royale, ce qui lui permet de présenter son morceau de réception en 1718. Il s'agit d'un tableau mythologique : Persée changeant Phinée en pierre. Il devient académicien.

Le portraitiste de la famille royale

Nattier fut une des nombreuses victimes du système de Law (1716-1720). John Law (1671-1729) – on prononçait Lass au 18e siècle – est un financier écossais qui avait été autorisé à créer une banque émettant du papier monnaie. La spéculation sur la valeur des titres conduisit le système à la faillite. Nattier perd tous ses avoirs et doit peindre pour vivre. Le portrait est une spécialité commercialement porteuse, surtout pour un académicien réputé. Il devient rapidement le portraitiste officiel de la maison d'Orléans (branche cadette des Bourbon), puis à partir de 1748, de la cour du roi Louis XV (1710-1774). Tous les grands personnages du règne de Louis XV ont leur portrait peint par Nattier. Il excelle tout particulièrement dans les portraits de femmes. A partir de 1737, il expose à tous les salons officiels. En 1746, il est nommé professeur à l'Académie royale de peinture et de sculpture.
Nattier eut trois filles et un fils. Deux de ses filles épousèrent des peintres : Charles-Michel-Ange Challe (1718-1765) et Louis Tocqué (1696-1772). Son fils s'apprêtait à suivre la carrière paternelle, mais il se noya dans le Tibre, à Rome, alors qu'il y étudiait la peinture. A la fin de sa vie, Nattier voit le public l'abandonner progressivement. Ne vendant plus et s'étant vu refuser une pension royale, sa situation financière se dégrade et il doit être recueilli par son gendre Charles-Michel-Ange Challe. Il meurt chez lui le 7 novembre 1766 à la suite d'une longue maladie qui l'immobilisa plusieurs années.

 

 Nattier. Comtesse d'Argenson (1743)

Nattier. Comtesse d'Argenson (1743)
Huile sur toile, 139 × 106 cm, collection particulière.

 

Œuvre

L'immense succès de Jean-Marc Nattier sous le règne de Louis XV vient bien sûr d'un talent évident mais aussi d'un travail acharné. Son œuvre comporte environ 400 tableaux, souvent de taille assez importante. Nattier fait franchir un pas important à l'art du portrait au 18e siècle. Il prend la suite d'Hyacinthe Rigaud (1659-1743) qui avait fait évoluer le portrait idéalisé vers une plus grande vérité. Rigaud savait mettre en scène ses personnages par l'habillement et le décor. Nattier reprend cette manière en l'accentuant encore : étoffes, rideaux, tapis, fleurs sont rendus avec un souci constant de réalisme. Les portraits féminins sont probablement les plus réussis.

Nattier a en effet le souci d'abandonner complètement la solennité qui caractérisait encore les portraits de Rigaud. Il s'agissait de peindre un grand personnage et de faire sentir son pouvoir et sa richesse. Il est désormais davantage question de luxe, de frivolité et de douceur. Aussi les coloris clairs, les moirés, les fondus sont-ils omniprésents. La mythologie antique et les turqueries étant à la mode, les femmes posent volontiers en Diane, en Hébé ou en sultane. Les physionomies n'offrent pas vraiment de vérité psychologique mais une certaine mélancolie. Pas un seul défaut n'apparaît sur ces visages de femmes idéalisés quand nous savons parfaitement que l'état de la médecine au 18e siècle ne permettait aucun soin efficace.

Les portraits masculins peuvent paraître un peu efféminés car Nattier privilégie toujours la douceur et l'élégance. Mais il s'agit de représenter un monde qui connaît ses dernières décennies et qui se caractérise par un style de vie fait de divertissements mondains et d'oisiveté. C'est en cela sans doute que la peinture de Nattier est historiquement juste : elle propose une image de la haute aristocratie et de la famille royale telle qu'elles se voyaient elles-mêmes de façon idéale.

 

Nattier. Madame Victoire (1748)

Nattier. Madame Victoire (1748)
Huile sur toile, 64 × 81 cm, Château de Versailles.


L'influence de Nattier fut importante au 18e siècle. Il suffit de regarder les portraits de Jean-Baptiste Greuze, de Maurice Quentin de la Tour ou d'Elisabeth Vigée Le Brun pour s'apercevoir que tous parviennent à donner une image flatteuse de leurs modèles sans pour autant trahir la vérité. Tous également mettent l'accent sur l'intelligence ou la sensibilité et non plus sur la puissance et la richesse. Voltaire et Rousseau ont laissé leur influence sur le siècle.

Le bleu Nattier

Le terme ne semble apparaître qu'au 20e siècle. Il s'agit d'une teinte proche du bleu roi. En voici un exemple extrait du catalogue Charvin-Arts :

BLEU NATTIER

 

Nattier. L'Education de Marie de Médicis (1702-04)Nattier. L'Education de Marie de Médicis (1702-04). Estampe, Bibliothèque nationale de France, Paris. Le tout jeune Jean-Marc Nattier, fils de l'académicien Marc Nattier, a obtenu l'autorisation de dessiner et de faire graver les vingt-quatre tableaux peints par Rubens entre 1621 et 1625 et représentant l'Histoire de Marie de Médicis (1575-1642). Ces tableaux, exposés au palais du Luxembourg (aujourd'hui au musée du Louvre), retracent des épisodes de la vie de la Reine en les associant à des thèmes mythologiques.

 
Nattier. Persée changeant Phinée en pierre (1718)

Nattier. Persée changeant Phinée en pierre (1718). Huile sur toile, 151,5 × 196 cm, musée des Beaux-arts de Tours. Titre complet : Persée, assisté par Minerve, pétrifie Phinée et ses compagnons en leur présentant la tête de Méduse. « Ce thème est bien sûr, pour l'artiste déjà reconnu, prétexte à faire valoir ses qualités et sa maîtrise. Nattier utilise avec brio le vocabulaire enseigné par l'Académie : il campe son sujet dans une ample composition au décor architectural complexe, multiplie les anatomies masculines à l'antique puissamment dessinées, varie les effets de perspective et emploie des raccourcis audacieux. La scène est particulièrement théâtrale et la large draperie verte qui clôt l'espace à droite ne fait qu'accentuer cet effet. C'est au premier plan, par le traitement de la fourrure et des pièces d'orfèvrerie, que le peintre révèle toute sa virtuosité et le goût pour les belles matières qui le caractérise. » (Notice musée des Beaux-arts de Tours)

 
Nattier. Le duc de Richelieu (1732)

Nattier. Le duc de Richelieu (1732). Huile sur toile, 239 × 177,5 cm, musée Calouste-Gulbenkian, Lisbonne. Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis (1696-1788), duc de Richelieu, est le petit-neveu du cardinal de Richelieu (1585-1642) et le filleul de Louis XIV. Maréchal de France, Richelieu est un courtisan habile qui a une certaine influence sur Louis XV.

 
Nattier. Mademoiselle de Clermont en Sultane (1733)

Nattier. Mademoiselle de Clermont en Sultane (1733). Huile sur toile, 109 × 105 cm, Wallace Collection, Londres. Marie Anne de Bourbon (1697-1741), dite Mademoiselle de Clermont est la quatrième fille de Louis III de Bourbon, prince de Condé, et de Louise Françoise de Bourbon, dite Mademoiselle de Nantes. Elle appartient à la famille royale de France et exerce les fonctions de surintendante de la Maison de la Reine de 1725 à sa mort. La mode des turqueries avait cours à l'époque, d'où la mise en scène.

 
Nattier. La marquise d'Antin (1738)

Nattier. La marquise d'Antin (1738). Huile sur toile, 118 × 96 cm, musée Jacquemart-André, Paris. Marie-François-Renée de Carbonnel-Canisy (1725-1796), dite Mathilde, a 14 ans sur ce tableau. Elle a été mariée à l'âge de 12 ans au marquis d'Antin.

 
Nattier. Madame Geoffrin (1738)

Nattier. Madame Geoffrin (1738). Huile sur toile, 145 × 115 cm, musée Fuji, Tokyo. Marie-Thérèse Rodet Geoffrin (1699-1777) est une femme d'esprit issue de la petite bourgeoisie. De 1749 à 1777 elle organise dans son hôtel de la rue Saint-Honoré un salon bihebdomadaire. Elle reçoit artistes, gens de lettres et philosophes. Voltaire, Diderot, D'Alembert fréquentent son salon.

Analyse détaillée

 
Nattier. Pauline Félicité de Mailly-Nesle (v. 1740)

Nattier. Pauline Félicité de Mailly-Nesle (v. 1740). Huile sur toile 97 × 78 cm, collection particulière. Pauline Félicité de Mailly-Nesle (1712-1741), marquise de Vintimille, est une favorite de Louis XV à partir de 1739. Elle supplanta sa sœur aînée, Louise Julie de Mailly Nelle, comtesse de Mailly, auprès du roi et mourut en couches en 1741. Sa sœur cadette Marie-Anne prit la suite auprès de Louis XV.

 
Nattier. Marie-Anne de Mailly-Nesle (1740)

Nattier. Marie-Anne de Mailly-Nesle (1740). Huile sur toile, 81 × 96 cm, Palais de Versailles. Marie-Anne de Mailly-Nesle (1717-1744), marquise de La Tournelle, duchesse de Châteauroux, est une favorite de Louis XV à partir de 1742. Louis XV tomba gravement malade en 1744 et, sous la pression du clergé, prit de « bonnes résolutions ». Il renvoya sa maîtresse qui mourut d'une péritonite quelques mois plus tard.

 
Nattier. Comtesse Tessin (1741)

Nattier. Comtesse Tessin (1741). Huile sur toile, 81 × 65 cm, musée du Louvre, Paris. « Un oculus de pierre forme comme un second cadre à ce portrait de l'épouse de Charles-Gustave Tessin, ambassadeur de Suède à Paris de 1739 à 1742. Le soin apporté au rendu des étoffes et à la douceur de l'expression caractérise l'art élégant et souvent flatteur de Nattier, brillant portraitiste de la cour sous Louis XV. » (Notice musée du Louvre)

 
Nattier. Comtesse Tessin 2 (1741)

Nattier. Comtesse Tessin (1741). Vue sans cadre.

 
Nattier. Comtesse d'Argenson (1743)

Nattier. Comtesse d'Argenson (1743). Huile sur toile, 139 × 106 cm, collection particulière. Anne Larcher (1706-1754), comtesse d 'Argenson, est la fille d'un conseiller au Parlement de Paris, Pierre Larcher, seigneur de Pocancy. Les Larcher appartiennent à la très ancienne noblesse de robe ; leur fortune est considérable. Riche héritière, Anne Larcher est mariée peu après ses onze ans avec le descendant d'une des plus anciennes familles nobles de Touraine, Marc-Pierre de Voyer, comte d'Argenson, vicomte de Paulmy, baron de La Haye (1696-1764).

 
Nattier. La duchesse de Chaulnes représentée en Hébé (1744)

Nattier. La duchesse de Chaulnes représentée en Hébé (1744). Huile sur toile, 144 × 110 cm, musée du Louvre, Paris. « Ce portrait en travesti mythologique d'Anne Josèphe Bonnier de la Mosson (1718-1787) est le pendant de celui de son époux, le duc de Chaulnes en Hercule (Louvre). Hébé, femme d'Hercule, symbolisait la jeunesse dans la mythologie gréco-romaine. » (Notice musée du Louvre)

 
Nattier. Louis XV (1745)

Nattier. Louis XV (1745). Huile sur toile, 80 × 64 cm, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg. Louis XV (1710-1774), roi de France, est l'arrière-petit-fils de Louis XIV. A la mort de Louis XIV en 1715, il n'a que cinq ans et son grand-oncle Philippe d'Orléans (1674-1723) est proclamé régent du Royaume. Louis XV ne prendra officiellement le contrôle du gouvernement qu'en 1723. Surnommé le « Bien-aimé » au début de son règne, il devint très impopulaire par la suite. Intelligent et cultivé, il manquait totalement de vision politique à une époque où elle devenait particulièrement nécessaire. Sa sensualité débordante et ses nombreuses maîtresses contribuèrent également à le discréditer.

 
Nattier. Marie-Adélaïde de France en Diane (1745)

Nattier. Marie-Adélaïde de France en Diane (1745). Huile sur toile, 95 × 128 cm, Galerie des Offices, Florence. Marie Adélaïde de France (1732-1800), dite Madame Adélaïde, est la quatrième fille et le sixième enfant de Louis XV et de Marie Leszczynska. Elle avait beaucoup d'ascendant sur la famille royale et tenta de s'opposer à la liaison du roi avec Mme de Pompadour. Les portraits avec travestissement mythologique rencontraient un grand succès.

 
Nattier. Marie Leszczynska (1748)

Nattier. Marie Leszczynska (1748). Huile sur toile, 139 × 107 cm, Château de Versailles. Marie Leszczynska (1703-1768) est la reine de France, épouse de Louis XV. Fille de Stanislas Leszczynski, qui fut brièvement roi de Pologne de 1704 à 1709, elle épouse Louis XV en 1725 alors que celui-ci n'a que quinze ans. Le mariage avait principalement pour but de procurer rapidement une descendance. A l'âge de 22 ans, la princesse polonaise est déjà considérée comme une « vieille fille » et l'on parle de mésalliance. Mais les tourtereaux tombent amoureux l'un de l'autre dès la nuit de noces...

 
Nattier. Mme de Pompadour en Diane (1746)

Nattier. Mme de Pompadour en Diane (1746). Huile sur toile, 102 × 82 cm, Château de Versailles. Jeanne-Antoinette Poisson (1721-1764) est issue d'un milieu bourgeois. Elle épouse en 1741 Charles-Guillaume Le Normant d'Étiolles et devient la favorite de Louis XV en 1745. Le roi lui fait immédiatement don du domaine de Pompadour.

 
Nattier. Madame Victoire (1748)

Nattier. Madame Victoire (1748). Huile sur toile, 64 × 81 cm, Château de Versailles. Victoire-Louise-Marie-Thérèse de France (1733-1799), dite Madame Victoire, est l'une des huit filles de Louis XV et Marie Leszczynska.

 
Nattier. Comtesse de Tillières (1750)

Nattier. Comtesse de Tillières (1750). Huile sur toile, 80 × 63 cm, Wallace Collection, Londres. Michelle Julie Françoise Bouchard d'Esparbès de Lussan (1715-1757) vient de la maison d'Esparbès de Lussan, très ancienne famille noble d'Armagnac. Elle épouse en 1730 Jacques Tanneguy IV Le Veneur, marquis de Tillières (1700-1777). La pelisse de soie de la comtesse est garnie de fourrure d'écureuil.

 
Nattier. Marie Josèphe de Saxe (1751)

Nattier. Marie Josèphe de Saxe (1751). Huile sur toile, 105 × 120 cm, Château de Versailles. Marie Josèphe de Saxe (1731-1767) est dauphine de France par son mariage, en 1747, avec le dauphin Louis, fils de Louis XV. Elle est la fille d'Auguste III, roi de Pologne et électeur de Saxe et de Marie-Josèphe d'Autriche.

 
Nattier. Marie Zéphyrine de France (1751)

Nattier. Marie Zéphyrine de France (1751). Huile sur toile, 70 x 82 cm, Galerie des Offices, Florence. Marie Zéphyrine de France (1750-1755), est la première des huit enfants du dauphin Louis de France (1729-1765) fils de Louis XV, et de Marie-Josèphe de Saxe.

 
Nattier. Henriette de France (1754)

Nattier. Henriette de France (1754). Huile sur toile, 246 × 185 cm, Château de Versailles. Henriette de France (1727-1752), dite Madame Henriette, est l'une des filles aînées de Louis XV et de Marie Leszczynska. Elle est la sœur jumelle d'Elisabeth de France (1727-1759). Elle se passionna pour la musique et Nattier l'a donc représentée jouant de la basse de viole. Elle meurt de la variole (petite vérole à l'époque) à l'âge de 24 ans. Le personnage de la petite princesse est un peu écrasé par le cadre majestueux et l'ample robe corail et or, au demeurant superbement rendue.

 
Nattier. Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1755)

Nattier. Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1755). Huile sur toile, 82,3 × 64,5 cm, collection particulière, Londres. Beaumarchais (1732-1799) est un écrivain français surtout connu pour ses pièces de théâtre (Le Barbier de Séville, Le Mariage de Figaro). Il fut aussi un homme d'affaires très aventureux.

 
Nattier. Jean Victor de Rochechouart de Mortemart (1756)

Nattier. Jean Victor de Rochechouart de Mortemart (1756). Huile sur toile, 80,5 × 65 cm, collection particulière. Jean Victor de Rochechouart (1711-1771), duc de Mortemart, seigneur de l'île d'Yeu, est général et pair de France.

 
Nattier. Madame de Maison-Rouge en Diane (1756)

Nattier. Madame de Maison-Rouge en Diane (1756). Huile sur toile, 136,5 × 105,1 cm, Metropolitan Museum of Art, New-York. « Il s'agit d'un portrait avec déguisement, le modèle étant représenté en Diane, déesse de la chasse, avec ses attributs traditionnels, l'arc et le carquois de flèches. Elle est vêtue d'un blanc virginal. Il semble que le modèle soit mademoiselle Belot, qui, l'année où le portrait a été peint, est devenue la troisième épouse d'Étienne de Maison-Rouge, Receveur général des finances. » (Notice MET)

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 JEAN-MARC NATTIER

 

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