Bernard van Orley

 
 
 

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Patrick AULNAS

Portrait

Johannes Wierix. Portrait de Bernard van Orley

Johannes Wierix (attribué à). Portrait de Bernard van Orley. Gravure.

 

Biographie

v. 1488-1541

La date de naissance de Bernard van Orley n’est pas connue, mais se situe un peu avant 1490. Son patronyme fluctue et peut devenir Barend van Orley ou Barend van Brussel. Ce peintre de la Renaissance flamande est le fils de Valentin van Orley, lui-même fils naturel d’un noble luxembourgeois et d’une patricienne bruxelloise. Valentin exerçait déjà l’activité de peintre à Bruxelles et, bien que l’on ignore tout de la formation de son fils Bernard, il est probable que son père l’initia à son art.

Bernard van Orley  épouse Agnes Seghers en 1512.

 

Bernard van Orley. Portrait de Charles Quint (1516)

Bernard van Orley. Portrait de Charles Quint (1516)
Huile sur bois, 37 × 26,5 cm, musée de Brou, Bourg-en-Bresse.

 

En 1515, il reçoit une première commande importante, la réalisation des portraits des six enfants Philippe Ier de Habsbourg, dit le Beau (1478-1506), et de Jeanne de Castille, dite Jeanne la Folle (1479-1555). Ces portraits comportent en particulier celui du jeune Charles Quint (1500-1558), alors âgé de quinze ans. Leur succès conduira van Orley à devenir dès 1518 le peintre officiel de la cour bruxelloise de Marguerite d’Autriche (1480-1530), régente des Pays-Bas et sœur de Philippe le Beau. Marguerite d’Autriche assure la régence à la suite de la mort de Philippe le Beau en 1506 et elle se charge d’organiser l’éducation du futur empereur. Cette commande en attira d’autres des dignitaires de la cour et l’artiste acquit ainsi une réputation locale.

Selon certains auteurs, van Orley aurait voyagé en Italie vers 1514 et aurait rencontré Raphaël. Ce dernier avait peint des cartons comportant les modèles des tapisseries des Actes des Apôtres destinées à la chapelle Sixtine. Ces tapisseries devant être tissées à Bruxelles, Raphaël aurait demandé à van Orley de surveiller leur exécution. Il est impossible d’affirmer ou d’infirmer cette hypothèse, mais le rôle de van Orley ayant été important dans le domaine de la tapisserie, cette collaboration avec Raphaël est plausible.

Lors d’un voyage aux Pays-Bas en 1520, il rencontre Albrecht Dürer.

Bernard van Orley se laissa tenter par le protestantisme, bien que sa protectrice Marguerite d’Autriche soit catholique. En 1527, il doit affronter un procès en hérésie au cours duquel il est considéré comme le protagoniste principal, sans doute du fait de sa position importante à la cour de Bruxelles. Enfermé un temps à la prison de Louvain, van Orley devra attendre 1532 pour retrouver les faveurs de la cour. Il entre cette année-là au service de Marie de Hongrie (1505-1558), qui a succédé à Marguerite d’Autriche à la tête des Pays-Bas. Sa réputation et ses réalisations picturales dans le domaine religieux l’ont probablement sauvé du bûcher. Deux moines se réclamant de la doctrine de Luther furent en effet brûlés vifs sur la Grand-Place de Bruxelles en 1523.

C’est aussi au cours de la décennie 1520-1530 que Bernard van Orley réoriente son activité vers la confection de cartons de tapisserie et de vitraux. L’une de ses plus célèbres séries de tapisseries, Les Chasses de Maximilien, est conservée au musée du Louvre. Cette série représente les douze mois de l’année avec un épisode de chasse pour chaque mois.

 

Bernard van Orley. Les chasses de Maximilien, septembre (1531-33)

Bernard van Orley. Les chasses de Maximilien, septembre (1531-33)
Tapisserie laine, soie, or et argent, 440 × 563 cm, musée du Louvre, Paris.

 

En 1539, après le décès de son épouse Agnes Seghers, Bernard van Orley se remarie avec Catherina Helluick. Il meurt en 1541, à Bruxelles, où il est inhumé.

Quatre des six enfants de l’artiste deviendront peintres. Une véritable dynastie van Orley s’illustrera en peinture jusqu’au 18e siècle. Ainsi, Jean van Orley (1665-1735) exerçait encore à Bruxelles une activité de peintre et de tapissier.

 

Œuvre

Longtemps méconnu, Bernard van Orley est aujourd’hui considéré comme un artiste important du début du 16e siècle flamand. La diversité de son œuvre et sa constante virtuosité technique attestent de ses exceptionnelles qualités. Cet artiste a exploré la plupart des réalisations des arts graphiques de l’époque : grands retables, tableaux religieux de petit format, portraits, tapisseries, vitraux.

On le considère comme un successeur des grands primitifs flamands du siècle précédent (Robert Campin, Rogier van der Weyden) influencé par l’art italien, en particulier par Raphaël. Ses commanditaires étant des souverains avertis des productions artistiques européennes, sans doute a-t-il dû se plier à leur goût pour l’art de la Renaissance italienne qui dominait largement au début du 16e siècle.

Les grandes compositions de van Orley comportent un caractère narratif marqué, qu’il s’agisse des retables ou des tapisseries. Par exemple, la série des sept tapisseries représentant la bataille de Pavie (24 février 1425) opposant les troupes de François 1er à celles de Charles Quint constitue pour les historiens une source iconographique essentielle faisant toujours l’objet d’analyses.

Le goût du détail ornemental rattache van Orley à la tradition picturale flamande. Il représente avec une minutie extrême les bijoux, couronnes, tissus de brocart, comme pouvait le faire Jan van Eyck au début du 15e siècle.

 

BBernard van Orley. Triptyque Haneton, panneau central, détail (1520-30)

Bernard van Orley. Triptyque Haneton, panneau central, détail (1520-30)
Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles.

 

L’influence italienne apparaît nettement dans le panneau central du triptyque Haneton : choix d’un cadrage rapproché, enchevêtrement des corps, postures, gestes et mimiques accentuant la dramaturgie et ne reculant pas devant un certain maniérisme.

 

Bernard van Orley. Triptyque Haneton, panneau central (1520-30)

Bernard van Orley. Triptyque Haneton, panneau central (1520-30)
Huile sur bois, 87 × 108,5 cm, Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles.

 

Huiles sur bois

Bernard van Orley. Le mariage de la Vierge (v. 1513)

Bernard van Orley. Le mariage de la Vierge (v. 1513). Huile sur bois, 54 × 33 cm, National Gallery of Art, Washington. Episode de la tradition chrétienne au cours duquel Marie, mère de Jésus-Christ, épouse Joseph, dans la ville de Jérusalem. Ce thème est abondamment utilisé par les peintres à partir de Giotto (1267-1337) jusqu’au 17e siècle.

Bernard van Orley. Vierge à l’Enfant (v. 1513)

Bernard van Orley. Vierge à l’Enfant (v. 1513). Huile sur bois, 35 × 51 cm, Musée de Cadix. Devant un trône majestueux, la Vierge allaite son Enfant. Robert Campin, le Maître de Flemalle, avait déjà réalisé une Vierge allaitante en 1430.

Bernard van Orley. Retable de saint Thomas et saint Matthieu (v. 1515)

Bernard van Orley. Retable de saint Thomas et saint Matthieu (v. 1515). Huile sur bois, 140 × 180 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne. Ce retable est la première œuvre monumentale connue de van Orley. Seul le panneau central est à Vienne, les ailes latérales étant conservées à Bruxelles. Les apôtres Matthieu et Thomas étaient les patrons de la guilde des maçons et des charpentiers, donateur du retable. Les éléments d’architecture divisent le panneau en deux parties, la gauche consacrée à saint Thomas, la droite à saint Matthieu. Selon La Légende dorée de Jacques de Voragine, Thomas avait été envoyé évangéliser les Indes. Refusant d’adorer une idole, il est transpercé par l’épée du grand prêtre local. Matthieu est réputé avoir converti un grand nombre de personnes au christianisme en Judée.

Bernard van Orley. Portrait de Charles Quint (1516)

Bernard van Orley. Portrait de Charles Quint (1516). Huile sur bois, 37 × 26,5 cm, musée de Brou, Bourg-en-Bresse. « Portrait en buste de Charles Quint, représenté de trois-quarts et tourné vers la droite. Le jeune roi imberbe semble âgé d'une quinzaine d'années. Il est vêtu d'une fine chemise de toile blanche qui dépasse de son pourpoint de damas d'or que recouvre un grand col de fourrure. Il porte le collier de la Toison d'Or et est coiffé d'un large béret orné de bijoux. Le fond du tableau est de couleur vert sombre. » (Notice base Joconde)

Bernard van Orley. Portrait de Joris van Zelle (1519)

Bernard van Orley. Portrait de Joris van Zelle (1519). Huile sur bois, 39 × 32 cm, Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles. Joris van Zelle (1491-1567) était un célèbre médecin bruxellois qui exerçait à l’hôpital Saint-Jean. Van Zelle entretenait sans doute des relations amicales avec van Orley. Tous deux habitaient place Saint-Géry. En plaçant une riche tapisserie à l’arrière-plan et un livre sur la table, l’artiste a représenté l’humaniste davantage que le médecin. Les portraits de cette époque n’ont pas vocation à traduire la personnalité du modèle mais son statut social. La personnalité de ce médecin a donc été éludée par le peintre.

Bernard van Orley. Le Christ au jardin des oliviers (v. 1519)

Bernard van Orley. Le Christ au jardin des oliviers (v. 1519). Huile sur bois, 89 × 66 cm, musée du Louvre, Paris. Episode de la vie du Christ précédant son arrestation dans le jardin des oliviers à Jérusalem. Jésus prie durant la nuit avec à ses côtés Pierre, Jean et Jacques le Mineur endormis. « A dater assez tôt, vers 1519 dans le style tardo-gothique expressionniste, alors en faveur dans les Pays-Bas. (Notice musée du Louvre)

Bernard van Orley. Portrait de Charles Quint (1519-20)

Bernard van Orley. Portrait de Charles Quint (1519-20). Huile sur bois, 71 × 52 cm, Szépművészeti Múzeum, Budapest. Charles V de Habsbourg, dit Charles Quint (1500-1558) devient roi d’Espagne en 1516 puis empereur du Saint-Empire romain germanique en 1519. Le portrait est donc réalisé au moment de l’accession au titre d’empereur, à l’âge de dix-neuf ans. La lèvre inférieure proéminente de Charles Quint a été nettement atténuée, comme d’ailleurs sur le portrait de 1515 ci-dessus.

BBernard van Orley. La Sainte Famille (1521)

Bernard van Orley. La Sainte Famille (1521). Huile sur bois, 107 × 89 cm, musée du Louvre, Paris. La Sainte Famille est la famille formée par Jésus de Nazareth et ses parents, Marie et Joseph. « Un des premiers grands tableaux italianisants de l'artiste. Evident hommage à Raphaël dans une habile flexibilité de lignes encore gothicisantes. » (Notice musée du Louvre)

Bernard van Orley. Portrait de Marguerite d'Autriche (après 1518)

Bernard van Orley. Portrait de Marguerite d'Autriche (après 1518). Huile sur bois, 37,1 × 27,5 cm, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles. Peintre officiel de la cour de Marguerite d’Autriche à Bruxelles, van Orley réalise un portrait solennel en demi-profil ne permettant pas de percer la personnalité du modèle. La position de la main évoque un dialogue que semble contredire l’impassibilité du visage.

Bernard van Orley. Le Jugement dernier (1519-25)

Bernard van Orley. Le Jugement dernier (1519-25). Huile sur bois, 406 × 248 cm, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, Anvers. Selon les traditions juive, chrétienne et musulmane, il s’agit du jour au cours duquel la divinité, après avoir ressuscité les morts, va classer les humains en damnés et justes. Les uns et les autres auront ensuite un sort distinct. Ce thème naïf, très populaire au Moyen Âge, permettait au peintre d’exercer sa créativité par de multiples scènes plus ou moins apocalyptiques. Les humains, dans le bas monde, sont nus. Les anges et les apôtres appartiennent à la cour céleste et sont représentés sur des nuages (panneau central).
​Sur le panneau de gauche, les prêtres distribuent de l’eau et de la nourriture aux pauvres. Le panneau de droite évoque encore les rigueurs de la vie terrestre (mendiants, malades, prisonniers) et le secours apporté par l’église.

Bernard van Orley. Triptyque Haneton (1520-30)

Bernard van Orley. Triptyque Haneton (1520-30). Huile sur bois, Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles. Le triptyque fut commandé à Van Orley par Philippe Haneton vers 1520. Il devait orner le tombeau de la famille dans l'église Sainte-Gudule à Bruxelles. Philippe Haneton avait été nommé premier secrétaire du Grand Conseil par Charles Quint en 1518. Il était également le trésorier de l'Ordre de la Toison d'Or. En position fermée, le triptyque comporte une Annonciation peinte en grisaille.

Bernard van Orley. Triptyque Haneton, panneau central (1520-30)

Bernard van Orley. Triptyque Haneton, panneau central (1520-30). Huile sur bois, 87 × 108,5 cm, Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles. Ce panneau représente la mise au tombeau du Christ, entouré des personnages bibliques traditionnels : la Vierge, Marie de Béthanie, Marie de Magdala, Marie-Madeleine, saint Jean. En haut à droite apparaissent Joseph d'Arimatie et Nicodème. Van Orley choisit un plan rapproché sur fond or, éliminant ainsi tout élément narratif pour se concentrer sur les visages exprimant la douleur. Ce choix de composition résulte de l’influence italienne.

Bernard van Orley. Triptyque Haneton, panneaux latéraux (1520-30)

Bernard van Orley. Triptyque Haneton, panneaux latéraux (1520-30). Huile sur bois, 87 × 48 cm (chaque panneau), Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles. L’aile gauche représente le donateur Philippe Haneton et ses sept fils, présentés par saint Philippe. Sur l’aile droite figure l’épouse de Philippe Haneton, Marguerite Numan, entourée de ses cinq filles et présentées par sainte Marguerite.

Bernard van Orley. Triptyque du calvaire (v. 1534)

Bernard van Orley. Triptyque du calvaire (v. 1534). Huile sur bois, 700 × 430 cm, Onze-Lieve-Vrouwekerk (Église Notre-Dame), Bruges. Ce triptyque fut commandé par Marguerite d’Autriche pour le monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse. Il représente diverses scènes de la passion du Christ sur les ailes latérales, le panneau central étant consacré à la crucifixion.

BBernard van Orley. Triptyque du calvaire fermé (v. 1534)

Bernard van Orley. Triptyque du calvaire fermé (v. 1534). Huile sur bois, Onze-Lieve-Vrouwekerk (Église Notre-Dame), Bruges. En position fermée apparaissent les blasons des Habsbourg d'Autriche (en haut à gauche), du Portugal (en haut à droite), de Philippe II (au centre), des Ducs de Bourgogne (en bas à gauche) et des Bourbons (en bas à droite).

 

Tapisseries

BBernard van Orley. La Cène (1525-28)

Bernard van Orley. La Cène (1525-28). Tapisserie laine, soie, fil d’argent et d’or, 335 × 350 cm, Metropolitan Museum of Art, New York. Probablement tissée par Pieter de Pannemaker. « Cette splendide Cène fait partie d'une série de quatre tapisseries, conçues vers 1520, illustrant la Passion du Christ et peut-être tissée pour le duc d'Albe. Conçue par Bernard van Orley, peintre de la cour de Marguerite d'Autriche, la scène se déroule dans une loggia italienne de la Renaissance, à travers laquelle d'autres bâtiments d'inspiration classique sont visibles à l'arrière-plan. L'abondance de détails décoratifs sur les piliers en marbre, la nappe à motifs et les tentures murales correspondent au goût flamand des riches ornementations. Avec son nimbe gigantesque, le Christ est représenté au centre de la composition, son bras droit entourant saint Jean endormi et son bras gauche tendu indiquant Judas au spectateur… » (Commentaire MMA)

Bernard van Orley. La bataille de Pavie (1525-31)

Bernard van Orley. La bataille de Pavie (1525-31). Tapisseries laine, soie, coton, fil d’or et d’argent, Museo nazionale di Capodimonte. Cet ensemble de sept tapisseries, exposées à Capodimonte en Italie, représente des scènes de la bataille de Pavie qui opposa le roi de France, François 1er, à l’empereur du Saint Empire romain germanique, Charles Quint, le 24 février 1525. Ce fut la première victoire militaire de l’empereur, qui fit prisonnier le roi de France.
L’ensemble comporte sept pièces mesurant entre huit et neuf mètres de largeur et quatre mètre trente de hauteur. Les dessins initiaux sont attribués à Bernard van Orley. Sept dessins à grande échelle sont conservés au musée du Louvre. La fabrication fut réalisée à Bruxelles où étaient implantés des ateliers à la compétence internationalement reconnue.
​Ci-après, deux exemples de ces tapisseries.

Bernard van Orley. La capture de François 1er (1525-31)

Bernard van Orley. La capture de François 1er (1525-31). Tapisserie laine, soie, coton, fil d’or et d’argent, Museo nazionale di Capodimonte. Le roi de France, au centre, à cheval, est encerclé par les troupes de Charles Quint et fait prisonnier. Il sera transféré en Espagne, détenu pendant un an puis libéré après versement d’une rançon par la France. Au lendemain de la défaite, il écrit à sa mère, la duchesse d’Angoulême : « Madame, pour vous faire savoir comment se porte le reste de mon infortune, de toutes choses ne m'est demeuré que l'honneur et la vie qui est sauve. » Cette phrase a été par la suite déformée et l’expression suivante, apprise par des générations de collégiens, est restée célèbre : « Tout est perdu fors l’honneur ».

Bernard van Orley. L’invasion du camp français (1525-31)

Bernard van Orley. L’invasion du camp français (1525-31). Tapisserie laine, soie, coton, fil d’or et d’argent, Museo nazionale di Capodimonte. Cette tapisserie représente l’invasion du camp français par les troupes de Charles Quint, la prise du château de Mirabello et la capture des dames et des civils accompagnant François 1er.

Bernard van Orley. Les chasses de Maximilien, septembre (1531-33)

Bernard van Orley. Les chasses de Maximilien, septembre (1531-33). Tapisserie laine, soie, or et argent, 440 × 563 cm, musée du Louvre, Paris. « Septième pièce d'une tenture représentant les douze mois de l'année associés à des scènes de chasse à la cour de Brabant, cette tapisserie illustre un épisode de la chasse au cerf [...]
Un cerf s'est jeté dans un étang, espérant échapper à ses poursuivants. Des chiens et deux hommes l'entourent et déjà, l'un d'eux le retient en s'agrippant à ses bois. Sur le devant de la scène, les autres chasseurs – piqueurs à pied, seigneurs et dames à cheval – tendent et se pressent au bord de l'eau.
Les bâtiments sur la rive opposée ont permis de situer la scène, comme les autres épisodes de la chasse, en forêt de Soigne aux abords de Bruxelles : le prieuré de Groenendael et le pavillon de chasse de Ravenstein qui lui est attenant étaient une des haltes privilégiées de la cour.
​Une riche guirlande de fleurs et de fruits animée de nombreux petits animaux, typiquement bruxelloise, remplit les bordures latérales et supérieures. La bordure inférieure est traitée en trompe-l’œil à la manière d'un bas-relief antique avec des divinités et des monstres marins. » (Commentaire musée du Louvre)

 

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Bernard van Orley

 

Commentaires

  • sofie.zacchia
    • 1. sofie.zacchia Le 09/03/2019
    Bonjour, j'apprends énormement avec votre site et c'est un vrai régal j'ai donc pu comprendre que Philippe le Beau , dont il est question, n'est pas de la maison de Savoie, mais de Castille sinon, je suis totalement perdue !! dites moi !!! encore merci pour ce travail considérable dont vous nous faites bénéficier.

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