Anna Maria Sibylla Merian

Cliquer sur les images ci-dessus
PARTENAIRE AMAZON ► En tant que partenaire d'Amazon, le site est rémunéré pour les achats éligibles.

 

 

Patrick AULNAS

 

Portrait

 

acob Marell. Portrait de Maria Sibylla Merian (1679)

Jacob Marell. Portrait de Maria Sibylla Merian (1679)
Huile sur toile, 59 × 50 cm, Kunstmuseum, Bâle.

 

Biographie

1647-1717

Maria Sibylla Merian est plus connue comme naturaliste que comme artiste peintre. Pourtant, ses aquarelles et gouaches d’insectes et de plantes constituent une réalisation artistique de premier ordre. C’est sous cet angle que cette page est conçue. Elle ne développera donc pas l’aspect scientifique de l’œuvre.

Maria Sibylla Merian naît à Francfort-sur-le-Main le 2 avril 1647 dans une famille d’artistes. Son père, Matthäus Merian l’Ancien (1593-1650), est un graveur et éditeur suisse, célèbre pour ses ouvrages illustrés de paysages et de voyages lointains. Maria Sibylla n’a que trois ans à la mort de son père. Sa mère, Johanna Sybilla Heim, épouse alors Jacob Marell (1613-1681), graveur et peintre baroque d’origine néerlandaise installé à Francfort. Lorsqu’elle atteint l’âge de treize ans, Maria Sybilla entre en apprentissage dans l’atelier de Jacob Marell. D’après son journal, c’est aussi vers cet âge qu’elle commence à observer et dessiner des insectes et qu’elle développe un intérêt particulier pour leur métamorphose. Au 17e siècle, Francfort comportait une activité importante de commerce de la soie, ce qui incita la jeune fille à s’intéresser tout particulièrement au ver à soie.

À l’âge de 18 ans, elle épouse Johann Andreas Graff, graveur et peintre qui étudiait dans l’atelier de son beau-père. Le couple s’installe à Nuremberg deux ans après le mariage. Deux filles naîtront de cette union. Maria Sibylla donne des cours de dessin aux jeunes filles fortunées de la ville, ce qui lui permet d’accéder aux plus beaux jardins de Nuremberg, appartenant à ces riches familles. Elle peut y observer tout à loisir plantes et insectes.

 

« J’ai passé mon temps à enquêter sur les insectes. Au début, j’ai commencé avec des vers à soie dans ma ville natale de Francfort. J’ai réalisé que d’autres chenilles produisaient de beaux papillons ou des papillons de nuit, et que les vers à soie faisaient de même. Cela m’a amené à rassembler toutes les chenilles que j’ai pu trouver afin d’observer leur métamorphose. »

(Anna Maria Sibylla Merian. Métamorphose des insectes du Surinam, Avant-propos)

 

Dès 1675, à l’âge de 28 ans, Maria Sibylla Merian publie un livre abondamment illustré tiré de ses observations : Neues Blumenbuch (Nouveau livre des fleurs). En 1678, paraît son deuxième ouvrage en deux volumes, Der Raupen wunderbare Verwandelung und sonderbare Blumennahrung (La merveilleuse transformation et l'étrange nourriture florale de la chenille). Chaque volume contient cinquante gravures représentant le cycle de vie des insectes qu’elle a observés pendant plusieurs années, en particulier des larves, des papillons et des papillons de nuit. Il s’agit d’un apport scientifique important car, au 17e siècle, l’idée dominante dans la population était la génération spontanée des insectes, censés apparaître dans la boue ou les excréments sans que l’on se demande comment.

 

Maria Sibylla Merian. Branche de goyavier avec fourmis, tarentules, araignées et colibri (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de goyavier avec fourmis, tarentules, araignées et colibri (1702-03)
Aquarelle et gouache sur vélin, 39 × 32,3 cm, Royal Collection Trust, UK.

 

En 1685, Maria Sibylla Merian quitte son mari et part avec ses deux filles chez son beau-frère, au château de Waltha, en Frise occidentale. Une communauté religieuse, les labadistes, y est installée. Le château appartient au gouverneur du Surinam, Cornelis van Sommelsdijck (1637-1688), ce qui aura une influence sur la suite de la vie de Maria Sibylla Merian. En 1690, les autorités de Francfort accordent le divorce au couple Graff-Merian. La communauté labadiste ayant été dissoute en 1692, Maria Sibylla Merian et ses filles s’installent à Amsterdam. La peintre-scientifique est accueillie par un cercle de naturalistes et de graveurs-collectionneurs, puis employée par le jardin botanique d’Amsterdam pour y peindre des aquarelles.

Maria Sibylla Merian avait découvert les papillons du Surinam dans les collections du château de Waltha. En 1699, à 52 ans, elle décide de partir au Surinam, colonie néerlandaise d’Amérique latine, avec sa plus jeune fille Dorothea Graff, pour étudier la faune et la flore tropicale. Elle souhaite en particulier observer le cycle de vie des insectes ou papillons depuis le stade de la chenille ou de la chrysalide jusqu’à l’âge adulte. Elle s’installe dans la capitale, Paramaribo, et étudie de nombreux insectes trouvés dans la forêt ou dans les plantations le long du fleuve Surinam, Dans son jardin, elle élève des insectes pour observer leur développement. Elle réalise également de très nombreux dessins et aquarelles des spécimens étudiés. Évidemment, les planteurs de la colonie ne comprennent absolument pas cette femme passionnée d’observation scientifique. Maria Sibylla Merian écrit qu'ils se moquent d'elle « parce que je m'intéresse à autre chose qu'au sucre. »

 

Maria Sibylla Merian. Caïman commun ou à lunettes avec serpent de faux corail d’Amérique du Sud (1705-10)

Maria Sibylla Merian. Caïman commun ou à lunettes avec serpent de faux corail d’Amérique du Sud (1705-10)
Aquarelle et gouache sur vélin, 34,6 × 49,6 cm, Royal Collection Trust, UK.

 

Atteintes par le paludisme en 1701, elle et sa fille sont contraintes de rentrer aux Pays-Bas. Elle n’omet pas d’emporter une vaste collection d’insectes. Quatre ans plus tard, en 1705, le résultat de ses travaux est édité à Amsterdam sous le titre Metamorphosis insectorum surinamensium (La métamorphose des insectes du Surinam). L’ouvrage comporte 60 planches décrivant le processus de transformation des insectes jusqu’à l’âge adulte. Il établit définitivement la réputation scientifique de l’auteur.

 

Maria Sibylla Merian. Metamorphosis insectorum surinamensium. Page de couverture (1705)

Maria Sibylla Merian. Metamorphosis insectorum surinamensium
Page de couverture (1705).

 

En 1715, Maria Sibylla Merian est victime d’une attaque d’apoplexie (aujourd’hui AVC, accident vasculaire cérébral) qui la paralyse partiellement. Elle doit se déplacer en fauteuil roulant. Elle poursuit cependant son travail à Amsterdam jusqu’à sa mort le 13 janvier 1717.

La scientifique et artiste sera honorée en Allemagne à la fin du 20e siècle, son portrait figurant sur un billet de 500 deutschemarks et sur un timbre-poste. Elle apparaît aujourd’hui comme une femme tout à fait exceptionnelle par la ténacité avec laquelle elle parvint à s’imposer dans un domaine qui était plutôt méprisé. Les insectes étaient qualifiés couramment de bêtes du diable et il apparaissait tout à fait étrange qu’une femme puisse s’y intéresser.

 

Œuvre

 

Maria Sibylla Merian appartient à la brillante lignée des grands créateurs capables d’appréhender à la fois l’art et la science. Elle emprunte le chemin qu’avait suivi Léonard de Vinci, le plus accompli de ces humanistes épris de beauté et cherchant à tout comprendre. La formation de dessinatrice et de peintre acquise dans sa jeunesse permet à Maria Sibylla Merian de concilier sa curiosité pour le monde des insectes et son aspiration à le restituer sous forme d’œuvres d’art. Car ses planches, en particulier celles de son chef-d’œuvre Metamorphosis insectorum surinamensium, constituent un modèle unique pour l’époque de précision entomologique et de qualité artistique.

 

Maria Sibylla Merian. Branche de figuier avec papillons Sphinx, détail (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de figuier avec papillons Sphinx, détail (1702-03)

 

Maria Sybilla Merian ne reproduit pas exactement le spectacle de la nature. Elle compose un ensemble illustratif de ses observations, comme le faisaient les peintres paysagistes de son temps en associant des éléments de paysage pour aboutir à une sorte d’idéal. Cette démarche donne à la naturaliste une liberté formelle et chromatique que n’autoriserait pas la simple reproduction des insectes observés dans la nature. Sans sa formation artistique, elle se serait sans doute limitée à des dessins aussi exacts que possible.

La composition très réfléchie et équilibrée, selon les préceptes classiques, comporte en général une branche végétale avec fleurs ou fruits accueillant des insectes, des chenilles, des papillons. Des papillons de grande taille peuvent voleter tout autour.

La curiosité scientifique se double chez Maria Sybilla Merian d’un talent de dessinatrice et de coloriste exceptionnel. L’élégance et la finesse du trait se conjuguent avec un chromatisme maîtrisé qui illumine l’ensemble de la composition par la juxtaposition des couleurs complémentaires.

 

Maria Sibylla Merian. Grenade et papillon Morpho bleu Menelaus (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Grenade et papillon Morpho bleu Menelaus (1702-03)
Aquarelle et gouache sur vélin, 37,3 × 30,2 cm, Royal Collection Trust, UK.

 

Chaque insecte est traité avec un soin extrême qui suppose un long travail d’observation et une exécution minutieuse.

 

Maria Sibylla Merian. Branche de cerisier antillais avec papillon Morpho Achilles, détail (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de cerisier antillais avec papillon Morpho Achilles, détail (1702-03)

 

Les grands mécènes avaient compris dès le 18e siècle que le travail d’entomologiste de Maria Sibylla Merian comportait aussi des chefs-d’œuvre artistiques. En 1717, Pierre le Grand (1672-1725) acquiert pour 3 000 florins les deux volumes de ses peintures ainsi que le portrait de l’artiste. Les collectionneurs d’aujourd’hui s’arrachent ses réalisations.

 

Maria Sibylla Merian. Mombin jaune avec papillon non identifié (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Mombin jaune avec papillon non identifié (1702-03). Aquarelle et gouache sur vélin, 38,8 × 29,6 cm, Royal Collection Trust, UK. « Aquarelle d’une branche du Mombin jaune (Spondias mombin) avec le cycle de vie d’un papillon non identifié. Il s’agit d’une version de la planche 13 de Metamorphosis Insectorum Surinamensium de Merian. » (Commentaire Royal Collection Trust)

Maria Sibylla Merian. Branche de figuier avec papillons Sphinx (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de figuier avec papillons Sphinx (1702-03). Aquarelle sur vélin, 37,2 × 28,4 cm, Royal Collection Trust, UK. « Aquarelle d’une branche de figuier (Ficus carica) avec le cycle de vie du Sphinx du Figuier (Pachylia ficus) et d’un autre sphinx (Pachylia syces). Il s’agit d’une version de la planche 33 de la Metamorphosis Insectorum Surinamensium de Merian. » (Commentaire Royal Collection Trust)

Maria Sibylla Merian. Branche de figuier avec papillons Sphinx, détail (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de figuier avec papillons Sphinx, détail (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de figuier avec papillons Sphinx, détail (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de figuier avec papillons Sphinx, détail (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Coconille avec ver à soie et papillon Molippa nibasa (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Coconille avec ver à soie et papillon Molippa nibasa (1702-03). Aquarelle et gouache sur vélin, 38,2 × 28,7 cm, Royal Collection Trust, UK. « Aquarelle d’une plante de type coconille (Solanum stramonifolium) avec ver à soie (Automeris sp.), papillon Molippa nibasa et chenilles non identifiées. Il s’agit d’une version de la planche 6 de Metamorphosis insectorum Surinamensium de Merian. » (Commentaire Royal Collection Trust)

Maria Sibylla Merian. Gombo (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Gombo (1702-03). Aquarelle et gouache sur vélin, 36,1 × 28 cm, Royal Collection Trust, UK. « Aquarelle d’une branche de gombo (Abelmoschus esculentus) avec le cycle de vie d’un insecte non identifié. Il s’agit d’une version de la planche 37 de Metamorphosis insectorum Surinamensium de Merian. Merian a été impressionnée par la taille de la plante de gombo, qui, selon elle, devenait "plus grande qu’un homme". » (Commentaire Royal Collection Trust)

Maria Sibylla Merian. Cacaoyer avec chenille légionnaire du Sud (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Cacaoyer avec chenille légionnaire du Sud (1702-03). Aquarelle et gouache sur vélin, 37,7 × 28,4 cm, Royal Collection Trust, UK. « Aquarelle d'une branche de cacaoyer (Theobroma cacao) avec le cycle de vie de la chenille légionnaire du Sud (Spodoptera eridania). Il s'agit d'une version de la planche 26 de Metamorphosis insectorum Surinamensium de Merian. Dans le texte accompagnant la planche, Merian décrit comment le cacaoyer est cultivé, à l'ombre d'un grand arbre tel qu'un bananier, pour le protéger de la chaleur. » (Commentaire Royal Collection Trust)

Maria Sibylla Merian. Grenade et papillon Morpho bleu Menelaus (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Grenade et papillon Morpho bleu Menelaus (1702-03). Aquarelle et gouache sur vélin, 37,3 × 30,2 cm, Royal Collection Trust, UK. « Aquarelle d'une branche de grenadier (Punica granatum) avec le papillon Morpho bleu menelaus (Morpho menelaus) et la chenille du papillon Sphinx à bandes (Eumorpha fasciata). Il s'agit d'une version de la planche 9 Metamorphosis insectorum Surinamensium de Merian. Dans son livre, Merian note la rapidité du vol du papillon Morpho bleu et décrit ses ailes qui, vues à la loupe, ressemblent aux tuiles d’un toit. » (Commentaire Royal Collection Trust)

Maria Sibylla Merian. Branche de goyavier avec fourmis, tarentules, araignées et colibri (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de goyavier avec fourmis, tarentules, araignées et colibri (1702-03). Aquarelle et gouache sur vélin, 39 × 32,3 cm, Royal Collection Trust, UK. « Aquarelle d’une branche de goyavier (Psidium guineense) avec des fourmis (Eciton sp.), des tarentules (Avicularia avicularia), des araignées (Heteropoda venatoria) et un colibri (Chrysolampis mosquitus). Il s’agit d’une version de la planche 18 de Metamorphosis Insectorum Surinamensium de Merian. Dans son texte, Merian décrit précisément le comportement des insectes, indiquant même que les humains fuyaient les déplacements des fourmilières à travers les maisons. Elle décrit également l’activité des fourmis coupeuses de feuilles, notant qu’elles "peuvent manger des arbres entiers, nus comme un manche à balai en une seule nuit. " […]. La composition comprend une tarentule emportant un colibri. Le nom latin du genre tarentule est Avicularia (petit oiseau) en référence au régime alimentaire supposé de ces araignées. En réalité, les tarentules ne s’attaquent pas aux oiseaux, et il a même été suggéré que leur réputation est née à la suite de l’illustration mémorable de Merian. » (Commentaire Royal Collection Trust)

Maria Sibylla Merian. Branche de goyavier avec fourmis, tarentules, araignées et colibri, détail (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de goyavier avec fourmis, tarentules, araignées et colibri, détail (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de goyavier avec fourmis, tarentules, araignées et colibri, détail (1702-03)Maria Sibylla Merian. Branche de goyavier avec fourmis, tarentules, araignées et colibri, détail (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Heliconia acuminata avec chenille légionnaire (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Heliconia acuminata avec chenille légionnaire (1702-03). Aquarelle et gouache sur vélin, 45 × 27,5 cm, Royal Collection Trust, UK. « Aquarelle d'Heliconia acuminata avec le cycle de vie de la chenille légionnaire du Sud et de deux insectes non identifiés. Il s'agit d'une version de la planche 54 de Metamorphosis insectorum Surinamensium de Merian. Dans le texte d'accompagnement, Merian précise que les guêpes "l’ont tourmentée". Elle précise : "quand je peignais, elles volaient autour de ma tête". » (Commentaire Royal Collection Trust)

Maria Sibylla Merian. Branche de cerisier antillais avec papillon Morpho Achilles (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de cerisier antillais avec papillon Morpho Achilles (1702-03). Aquarelle sur vélin, 39 × 30,4 cm, Royal Collection Trust, UK. « Aquarelle d’une branche du cerisier des Antilles (Malpighia punicifolia) avec les étapes de vie d’un papillon Morpho Achilles. Il s’agit d’une version de la planche 7 de la Metamorphosis Insectorum Surinamensium de Merian. » (Commentaire Royal Collection Trust)

Maria Sibylla Merian. Branche de cerisier antillais avec papillon Morpho Achilles, détail (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de cerisier antillais avec papillon Morpho Achilles, détail (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Branche de cerisier antillais avec papillon Morpho Achilles, détail (1702-03)Maria Sibylla Merian. Branche de cerisier antillais avec papillon Morpho Achilles, détail (1702-03)

Maria Sibylla Merian. Chenilles, papillons et fleurs (1705)

Maria Sibylla Merian. Chenilles, papillons et fleurs (1705). Gravure, 38,1 × 28,3 cm, The Minneapolis Institute of Art, Minneapolis. Planche provenant de Metamorphosis Insectorum Surinamensium. « Dans cette composition magnifiquement équilibrée, Merian a représenté deux papillons saturnidés Arsenura armada (Cramer) en haut à droite et en bas à gauche. Les larves ne sont pas le stade précoce de ce papillon, comme Merian l’avait pensé, mais proviennent d’une autre espèce. La plante centrale est l’arbre à palissade, qui peut atteindre vingt mètres de haut et est originaire d’Amérique du Sud tropicale. Le papillon saturnidé a une large distribution du Mexique au sud du Brésil et peut varier considérablement en apparence. » (Commentaire The Minneapolis Institute of Art)

Maria Sibylla Merian. Souci des marais avec étapes de la vie d'une grenouille (1705-10)

Maria Sibylla Merian. Souci des marais avec étapes de la vie d'une grenouille (1705-10). Aquarelle et gouache sur vélin, 30,6 × 39,9 cm, Royal Collection Trust, UK. « Aquarelle du cycle de vie d'une grenouille, probablement une grenouille aquatique, avec un souci des marais. L'intérêt de Maria Sibylla Merian pour la métamorphose s'est étendu aux amphibiens et elle a réalisé un certain nombre de dessins du cycle de vie des grenouilles et des crapauds. » (Commentaire Royal Collection Trust)

Maria Sibylla Merian. Caïman commun ou à lunettes avec serpent de faux corail d’Amérique du Sud (1705-10)

Maria Sibylla Merian. Caïman commun ou à lunettes avec serpent de faux corail d’Amérique du Sud (1705-10). Aquarelle et gouache sur vélin, 34,6 × 49,6 cm, Royal Collection Trust, UK. « Aquarelle d’un caïman à lunettes (Caiman crocodilus) tenant un serpent couleur corail (Anilius scytale) dans sa bouche. Merian a observé de nombreux reptiles lors de sa visite au Suriname (1699-1701) et prévoyait de publier un volume sur les reptiles surinamais si son livre sur les insectes surinamais (Metamorphosis Insectorum Surinamensium, 1705) s’avérait populaire. Bien que Métamorphosis ait été un succès, son projet de second livre n’a jamais été réalisé. Les éditions posthumes de Métamorphosis comprenaient cependant une version de cette image à côté des soixante planches publiées par Merian. » (Commentaire Royal Collection Trust)

 

Pour visionner d'autres œuvres sur GOOGLE ARTS & CULTURE, cliquer sur le nom du peintre :

Anna Maria Sibylla Merian

 

Ajouter un commentaire