Jan van Goyen
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Patrick AULNAS
Portrait
Gerard ter Borch. Portrait du peintre Jan van Goyen (1652)
Huile sur bois, 19,4 × 15,7 cm, Liechtenstein, The Princely Collection, Vaduz.
Biographie
1596-1656
Né le 13 janvier 1596 à Leyde, Jan van Goyen est le fils de Joseph van Goyen qui exerçait la profession de cordonnier. Dès l'âge de dix ans, il commence à suivre une formation artistique dans sa ville natale de Leyde auprès de plusieurs peintres, dont Isaac van Swanenburgh (1537-1614) et Coenraet van Schilperoort (1577-1636). Vers 1515, il passe un an en France puis devient à Haarlem l’élève de Esaias van de Velde l’Ancien (1587-1630) dont il adopte le style dans ses premières œuvres.
Jan van Goyen. Été (1625)
Huile sur bois, diamètre 33,5 cm, Rijksmuseum, Amsterdam.
De retour à Leyde en 1518, il épouse Annetje van Raelst et devient membre de la guilde de Saint-Luc de la ville, corporation locale des peintres et sculpteurs. Également marchand d’art, il joue le rôle d’expert dans le domaine artistique. De nombreux documents mentionnent son activité à Leyde entre 1625 et 1632. En 1625, il achète une maison dans la Sint Peterskerkstraat, qu'il revend en 1629 au peintre de marines Jan Porcellis (1584-1632).
Il s'installe à La Haye en 1632 et devient citoyen de la ville deux ans plus tard. Il restera à La Haye jusqu’à son décès, à l’exception d’un séjour à Haarlem en 1634 dans la maison d'Isaack (1599-1677), le frère de Salomon van Ruysdael. En 1635, il achète une maison dans la Wagenstraat et en fait construire une autre dans la Dunne Bierkade l'année suivante.
Jan van Goyen. Scène de patinage (1649)
Huile sur bois, 52 × 72 cm, musée du Louvre, Paris.
Dans le domaine pictural, van Goyen connaît le succès et réalise une œuvre très abondante orientée vers le paysage. Il est considéré comme l’un des grands paysagistes néerlandais du siècle d’or et l’un des initiateurs de la peinture tonale. Mais cet artiste connu et apprécié entreprend également des activités commerciales diverses, généralement sans succès : commerce d'œuvres d'art, vente aux enchères, spéculation immobilière, spéculation sur les bulbes de tulipes.
En 1638 et 1640, il est élu président de la guilde des peintres de La Haye. En 1651, la commune lui commande une vue panoramique de Haarlem destinée à orner la salle du bourgmestre à l'hôtel de ville. En 1649, ses filles se marient avec des peintres de la ville.
Jan van Goyen. Vue sur la rivière avec église et ferme (1653)
Huile sur bois, 27 × 42 cm, Mauritshuis, La Haye.
Le succès artistique de Jan van Goyen ne lui permit pas de compenser les pertes occasionnées par ses échecs commerciaux, il meurt insolvable à La Haye le 27 avril 1656 à l’âge de 60 ans.
Œuvre
Jan van Goyen est l’un des plus importants peintres paysagistes du siècle d’or néerlandais. Plus de 1200 peintures et environ 800 dessins lui sont attribués. Au début de sa carrière, influencé par son maître Esaias van de Velde (1587-1630), ses paysages conservent de forts contrastes de couleurs et les éléments de la composition restent très distincts avec des contours précis.
Jan van Goyen. Hiver (1625)
Huile sur bois, diamètre 33,4 cm, Rijksmuseum, Amsterdam.
Dans le courant de la décennie 1620, il évolue vers un style dit tonal, également adopté par d’autres artistes comme Pieter de Molijn (1595-1661) et Salomon van Ruysdael (1600-1670). Le paysage tonal se caractérise par une palette réduite à des tonalités de vert et de brun avec quelques contrepoints de rouge et de bleu. La ligne d’horizon est placée très bas. L’ensemble du paysage semble flotter dans une légère brume, suscitant ainsi la rêverie et la réflexion. Ces paysages visent à restituer une atmosphère et ne traitent pas minutieusement les détails.
Jan van Goyen. Paysage de dunes avec maison et personnages (1629)
Huile sur bois, 48 × 70 cm, musée Thyssen-Bornemisza, Madrid.
L’évolution de la peinture de paysage en un siècle est tout à fait saisissante. On pourra comparer les paysages de van Goyen aux paysages-monde de Joachim Patinir (1485-1524) qui visaient à représenter l’espace naturel et l’ensemble des réalisations humaines. Un tel projet ne laissait au ciel qu’une place restreinte tout en haut du tableau. Le sujet religieux ou mythologique, inséré dans le paysage, était encore presque inévitable.
Joachim Patinir. Paysage avec saint Jérôme (1515-19)
Huile sur bois, 74 × 91 cm, musée du Prado, Madrid
Jan van Goyen maintiendra par la suite son orientation tonale en accentuant l’horizontalité, en accordant au ciel les deux-tiers de la surface et en se limitant à une quasi-monochromie de gris argentés ou dorés. Le véritable sujet du tableau est alors la lumière et ses effets sur le ciel nuageux, la surface de l’eau et l’horizon.
Jan van Goyen. Vue de Dordrecht depuis le nord (v. 1650)
Huile sur toile, 63 × 87 cm, National Gallery of Art, Washington.
Les estampes de l’artiste, provenant d’une gravure sur cuivre, témoignent de ses qualités exceptionnelles de dessinateur.
Jan van Goyen. Le pont de pierre (v. 1650)
Estampe sur papier, 13,8 × 17,5 cm, Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris.
Huiles sur bois et toile
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Jan van Goyen. Été (1625). Huile sur bois, diamètre 33,5 cm, Rijksmuseum, Amsterdam. « Représentation circulaire d’un paysage d’été. À gauche, une ferme près d'un vieil arbre, au premier plan un cavalier en conversation avec trois personnes. À l'arrière-plan, d'autres maisons, un moulin et le clocher d'un village. Pendant du SK-A-3946 Hiver. » (Commentaire Rijksmuseum) |
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Jan van Goyen. Hiver (1625). Huile sur bois, diamètre 33,4 cm, Rijksmuseum, Amsterdam. « Représentation circulaire d'un paysage avec des divertissements hivernaux sur la glace. Sur les douves gelées entourant un château, un groupe important de personnes s'adonne aux joies du patinage et du jeu de palets. Pendant de SK-A-3945 Été ». (Commentaire Rijksmuseum) |
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Jan van Goyen. Paysage de dunes avec maison et personnages (1629). Huile sur bois, 48 × 70 cm, musée Thyssen-Bornemisza, Madrid. « Jan van Goyen fut l'un des pionniers de la peinture “tonale”, qui apporta une nouvelle unité chromatique et atmosphérique au paysage et parvint ainsi à une autre approche du naturalisme. Né à Leyde et formé, entre autres, par Esaias van de Velde (vers 1590-1630), Van Goyen aurait voyagé en France dans sa jeunesse, mais il a passé la majeure partie de sa vie dans son pays natal, à l'exception d'excursions documentées dans ses dessins vers le sud des Pays-Bas, la Westphalie et Clèves. Au début, il adopta l'approche colorée et additive de la composition prônée par son professeur, Van de Velde, mais à partir du début des années 1620, il commença à explorer dans ses tableaux une unification plus accentuée de l'espace et fit ses percées les plus significatives dans la peinture “tonale” de paysages dans sa ville natale entre 1625 et 1627. Van Goyen a été précédé dans ces expériences par son ami, le peintre de marines Jan Porcellis (vers 1584-1632), et par deux peintres paysagistes très talentueux mais moins connus, Pieter van Santvoort (1604/05-1635) et Pieter de Molijn (1595-1661). Cependant, les deux artistes qui ont véritablement codifié le style “tonal” sont Jan van Goyen et Salomon van Ruysdael (1600/03-1670), qui peignaient des scènes simples représentant des dunes, des rivières et des canaux avec une palette sobre de bruns, de beiges et de verts et une approche améliorée des effets atmosphériques. Entre 1626 et 1629, Van Goyen réduisit systématiquement le nombre de motifs dans ses créations, utilisa de plus en plus souvent des compositions diagonales et rechercha une palette unifiée de couleurs terreuses et d'effets d'air humide. |
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Jan van Goyen. Ferme au bord de la mer (1631). Huile sur bois, 29 × 49 cm, musée des Beaux-Arts de Carcassonne. « Paysage presque monochrome représentant deux pauvres masures en bord de mer. Le grand ciel nuageux occupe la partie supérieure de la composition, et la ferme la partie inférieure suivant la diagonale que dessinent les toits de gauche à droite. La ferme et le sol se confondent dans une gamme d'ocres, couleur qui semble aussi celle de la mer au loin. Sur le bord du chemin qui conduit l'œil vers l'horizon des petits personnages se dessinent, le premier avec un grand chapeau et se découpant sur l'horizon, très bas, une charrette et ses occupants. » (Commentaire base Joconde) |
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Jan van Goyen. Paysage fluvial avec une ruine (1634). Huile sur toile, 75 × 98 cm, collection particulière. Référencé dans le catalogue raisonné, ce paysage est situé à Haarlem selon RKD : « Vue depuis le Stadsbuitensingel à Haarlem sur les Raakstorens et la Zijlpoort. » Le Stadsbuitensingel était le cours d’eau de Haarlem entourant le centre-ville. La Raakstorens, parfois aussi appelée Raakspoort, était une porte percée dans la muraille permettant le passage de la rivière Haarlemse Beek. |
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Jan van Goyen. Paysage avec deux chênes (1641). Huile sur toile, 88 × 110 cm, Rijksmuseum, Amsterdam. « Paysage avec deux vieux chênes noueux. Sous les arbres, deux hommes discutent. À gauche de la colline avec les chênes, vue sur la campagne à perte de vue. » (Commentaire Rijksmuseum) |
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Jan van Goyen. Un moulin à vent près d'une rivière (1642). Huile sur bois, 29 × 36 cm, The National Gallery, Londres. « Le tableau de Jan van Goyen, qui représente une vue panoramique d’un paysage néerlandais, est une interprétation poétique. Vu depuis une dune, l'horizon est bas et le ciel immense. Seuls quelques oiseaux virevoltent dans les nuages lourds. |
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Jan van Goyen. Paysage fluvial (1645). Huile sur bois, 66 × 96 cm, The National Gallery, Londres. « Le temps n'a pas épargné le paysage fluvial de Jan van Goyen, et ses couleurs douces et discrètes ont été ternies par une couche de vernis jauni. Mais nous ressentons la tranquillité de la scène : le ciel immense, le clapotis tranquille de l'eau sous le petit bateau remontant le fleuve et les vaches patientes broutant l'herbe près de nous. |
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Jan van Goyen. Une scène de rivière (1646). Huile sur bois, 43 × 56 cm, National Galleries of Scotland, Edinbourg. « La scène peinte par Van Goyen représente les rives d'un fleuve dans un petit village. La rivière est relativement animée par le trafic de petites embarcations. Ces rivières et voies navigables étaient essentielles à la réussite de l'économie néerlandaise, basée sur le commerce, car elles permettaient de transporter facilement les marchandises à travers le pays vers les principaux ports d'exportation. Dans cette scène, de petites marches mènent de l'eau aux fermes qui bordent la rive. Ici, Van Goyen s'est écarté de son habitude d'utiliser une palette restreinte et a introduit un peu plus de couleur dans la scène. Cela est visible dans les zones de ciel bleu qui apparaissent à travers les nuages cotonneux. » Commentaire National Galleries of Scotland) |
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Jan van Goyen. Scène hivernale près d'une tour d'observation en bois (1646). Huile sur bois, 36 × 34 cm, National Gallery of Art, Washington. « Jan van Goyen fut l'un des grands promoteurs du style tonal, novateur dans la peinture paysagiste néerlandaise, qui représentait les paysages et les sujets locaux dans des tons de brun, de gris et d'ocre. Les paysages tonaux des années 1630 et 1640 ont marqué le début de l'âge d'or de la peinture de paysage néerlandaise. L'œuvre de Van Goyen couvre les débuts de ce style jusqu'à sa transition vers des représentations plus colorées et plus atmosphériques. |
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Jan van Goyen. Château au bord d’une rivière (1647). Huile sur bois, 26 × 38 cm, Metropolitan Museum of Art, New York. « Cette scène représentant des pêcheurs jetant leurs filets devant une forteresse entourée de douves répondait à un goût pour l'architecture pittoresque et ancienne. Travailler sur la surface lisse d'un panneau de chêne a permis à Van Goyen d'obtenir une variété d'effets picturaux et d'animer une palette limitée, évoquant la maçonnerie en ruine, l'eau ondulante ou les nuages cotonneux. Bien que l'artiste ait étudié les monuments médiévaux pour préparer de telles scènes, le château représenté ici est imaginaire, assemblé à partir d'observations et de fantaisie. |
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Jan van Goyen. Scène de patinage (1649). Huile sur bois, 52 × 72 cm, musée du Louvre, Paris. Le ciel nuageux couvre les trois-quarts de la surface du tableau, ce qui permet de donner une profondeur particulièrement perceptible à la composition. La tour en ruine constitue le principal élément de verticalité. |
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Jan van Goyen. Paysage avec charrette sur une digue (1649). Huile sur bois, 34 × 47 cm, musée du Louvre, Paris. « Typique travail de la maturité de l’artiste avec le motif post-maniériste des silhouettes à contre-jour, cher à Van Goyen, voir, par exemple, sa Charrette sur un chemin surélevé, de 1646 (musée Hallwyl, Stockholm, cf. Beck, n° 1153), et dont Albert Cuyp usa également dans ses débuts. » (Commentaire musée du Louvre) |
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Jan van Goyen. Vue de Dordrecht depuis le nord (v. 1650). Huile sur toile, 63 × 87 cm, National Gallery of Art, Washington. « Dans la représentation captivante de Jan van Goyen, des nuages tourbillonnants balayent le ciel des voies navigables animées près de Dordrecht. Alors que des voiliers et des canots remplis d'hommes et de femmes vont et viennent, les éléments les plus animés du tableau sont les motifs changeants d'ombre et de lumière qui traversent ce domaine aquatique. Van Goyen a exploité ces caractéristiques atmosphériques non seulement par sa touche rapide et fluide, mais aussi par la manière dont il a structuré sa composition en silhouettant les personnages au premier plan et leurs bateaux sur fond d'eau ensoleillée, et en juxtaposant le profil lointain de la ville aux nuages blancs. Si Van Goyen a clairement observé Dordrecht depuis les rives de la Merwede, l'essence du tableau n'est pas la topographie, mais concerne l’ambiance aérienne et la vie humaine au confluent des rivières qui entourent cette ville néerlandaise importante et historique. |
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Jan van Goyen. Vue de Leyde (1650). Huile sur bois, 66,5 × 97,5 cm, Stedelijk Museum De Lakenhal, Leyde. « Jan van Goyen, l'un des principaux peintres paysagistes du XVIIe siècle, a peint à plusieurs reprises sa ville natale. Les tons sobres et la technique virtuose et fluide, avec des détails raffinés, sont caractéristiques de son œuvre tardive. C'est ainsi qu'un voyageur devait voir Leyde lorsqu’il approchait de la ville par une journée nuageuse, en bateau à voile ou en péniche, sur la petite rivière Zijl. Cependant, pour des raisons picturales, Jan van Goyen s'est quelque peu écarté de la réalité. Il a peint les deux plus grandes églises sous deux angles différents. La Hooglandse Kerk est vue depuis l'est, de sorte que la nef à moitié achevée reste masquée, tandis que la Pieterskerk est représentée depuis le nord afin de mieux mettre en valeur la haute nef. Jan van Goyen a su suggérer une tranquillité sereine grâce à une disposition harmonieuse des bateaux et des vaches, à une lumière tamisée et aux activités quotidiennes paisibles de ses personnages. » (Commentaire Stedelijk Museum De Lakenhal) |
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Jan van Goyen. Vue sur la rivière avec église et ferme (1653). Huile sur bois, 27 × 42 cm, Mauritshuis, La Haye. « Van Goyen fait partie des premiers artistes à avoir peint le paysage hollandais. Il était très productif. Il pouvait travailler rapidement, car il utilisait peu de couleurs et privilégiait des compositions simples : un premier plan sombre, une rive qui s'enfonce en biais dans la profondeur et un horizon flou. Pour cette vue fluviale, il a également choisi cette composition. Sur la rive opposée se trouve un village avec un clocher remarquable et une haute meule de foin. La silhouette sombre du bateau à rames au premier plan renforce la sensation de profondeur. » (Commentaire Mauritshuis) |
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Jan van Goyen. Haarlemmer Meer (1656). Huile sur toile, 39 × 54 cm, Städelsches Kunstinstitut, Francfort. Haarlemmer Meer signifie Lac de Haarlem. Il existait un lac à proximité de la ville de Haarlem, qui a été asséché au 19e siècle. L’église de Haarlem apparaît sur la ligne d’horizon, à droite. Cette étude atmosphérique des nuages et de l’eau calme a été peinte durant la dernière année de vie de l’artiste. |
Dessins et estampes
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Jan van Goyen. Kermesse au village (1625). Pinceau et pierre noire sur papier, 14,6 × 25,1 cm, Rijksmuseum. Van Goyen représente une kermesse villageoise au printemps avec des personnages dansant autour du mât de mai. La tradition de l’arbre de mai ou du mât de mai consiste à planter un arbre ou un mât que l’on décore afin de fêter le retour de la belle saison. |
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Jan van Goyen. Le pont de pierre (v. 1650). Estampe sur papier, 13,8 × 17,5 cm, Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris. Cette estampe signée, provenant d’une gravure sur cuivre, est une composition ne représentant pas un lieu réel. L’artiste magnifie la nature et sa relation avec l’homme. Robustesse et sérénité émanent de l’ensemble avec de très beaux spécimens d’arbres, de solides maisons parfaitement intégrées à l’espace naturel et des figures humaines de petite dimension qui vaquent paisiblement à leurs occupations. |
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Jan van Goyen. Le bac (v. 1650). Estampe sur papier, 15 × 17,5 cm, Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris. Un chariot attelé à deux chevaux a été chargé sur un bac pour la traversée de la rivière. La composition comporte deux parties : un premier plan au dessin précis comportant la maison la rive et le bac ; un arrière-plan stylisé évoquant un paysage de colline. |
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Jan van Goyen. Bord de rivière (1653)
Jan van Goyen. Barques au bord d'une rive (1653)
« Datés 1653, ces deux dessins (1912-0504 et 1912-0505) sont des œuvres tardives de Van Goyen. Ils correspondent à une année de grande production graphique de l'artiste, et révèlent la plénitude de son talent. Les vues de bord d'eau constituent l'un de ses thèmes privilégiés. La présence de pêcheurs et de quelques maisons ou moulins apporte une note pittoresque à ces paysages, dont l'intérêt se concentre dans le rendu des effets de lumière sur les eaux et des conditions atmosphériques qui occupent la majeure partie de la composition. On sait que Van Goyen dessinait beaucoup sur le motif, et les sites qu'il représente sont souvent identifiables. » (Commentaire Musée d’Art et d’Histoire) |
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Jan van Goyen. Paysage de dunes avec un moulin (1652-55). Pierre noire et lavis gris sur papier, 17 × 27 cm, Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris. « Dans la première moitié du XVIIe siècle, Jan Van Goyen est – avec Salomon van Ruisdael –, le principal créateur du paysage hollandais “réaliste”, qu’il affranchit de la tradition maniériste flamande. C’est également l’un des paysagistes les plus représentatifs et les plus prolifiques du Siècle d’or hollandais. Peintre et dessinateur fécond, ses vues préférées sont celles des grands fleuves des Pays-Bas et des environs de Clèves. |
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