Martin Schongauer

 
 

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Patrick AULNAS

Portrait

Hans Burgkmair. Portrait de Martin Schongauer (1453-1518)

Hans Burgkmair. Portrait de Martin Schongauer (1453-1518)
Huile sur bois, 30 × 22 cm, Alte Pinakothek, Munich.
(L’attribution et la date de réalisation de ce portrait restent incertaines)

 

Biographie

v. 1445-1491

On ne connaît que des bribes de la vie de Martin Schongauer, graveur sur bois et sur cuivre, mais aussi accessoirement peintre. Si les peintures de Schongauer sont rares, elles ont marqué l’histoire. La date de naissance exacte de cet artiste est inconnue, mais sans aucun doute antérieure à 1450. On peut la situer autour de 1445, à Colmar, dans une famille d’orfèvres. La famille est originaire de Shongau, petite ville bavaroise, mais vit et travaille à Augsbourg depuis plusieurs générations. En 1440, Caspar (ou Gaspard) Schongauer, le père de Martin, s’installe à Colmar où il poursuit son activité d’orfèvre. Il a cinq fils, dont deux deviennent graveurs et peintres.

Martin, le plus doué, acquiert une première formation technique dans l’atelier paternel, puis s’initie à la peinture à Colmar où existent plusieurs ateliers. Le nom de Caspar Isenmann (1430-v.1480), artiste important du gothique international, est souvent cité comme l’un des maîtres probables de Schongauer entre 1462 et 1465.

La formation des peintres de cette époque était itinérante. Aussi Schongauer voyage-t-il pour parfaire ses connaissances en gravure et peinture. En 1465, il est à Leipzig, dans l’est de l’Allemagne, inscrit sur le registre de l’université de la ville. Entre 1465 et 1470, il séjourne en Flandre (ou Pays-Bas méridionaux) où des peintres majeurs comme Jan van Eyck ou Rogier van der Weyden ont bouleversé l’art de peindre en introduisant la perspective et la technique de la peinture à l’huile. Schongauer admire les chefs-d’œuvre de la peinture flamande et peut-être fréquente-t-il l’atelier de Dirk Bouts (1415-1475) à Louvain, près de Bruxelles. Bouts peignait à l’huile sur bois, et a conçu plusieurs retables, comme le fera plus tard Schongauer. En 1469, Schongauer est à Beaune, en Bourgogne, où il copie le Polyptyque du Jugement Dernier de Rogier van der Weyden.

Au début des années 1470, l’artiste est de retour à Colmar et, dès 1473, il peint son œuvre la plus connue, La Vierge au buisson de roses.

 

Martin Schongauer. La Vierge au buisson de roses (1473)

Martin Schongauer. La Vierge au buisson de roses (1473)
Huile sur bois, 201 × 112 cm, église des Dominicains, Colmar
Analyse détaillée

 

Schongauer poursuit son activité principale de graveur à Colmar, mais peint également deux retables et quatre petits panneaux. En 1488, il quitte Colmar pour la petite ville toute proche de Breisach (Vieux-Brisach en français) sur la rive droite du Rhin. Il y peint encore un Jugement dernier sur un mur de l’église Saint-Étienne, avant de mourir de la peste en 1491.

 

Œuvre

Martin Schongauer fut principalement un graveur. Dans Le livre des peintres, Karel Van Mander fait allusion aux estampes du Beau Martin (allusion à ses œuvres et non à son physique) mais ignore tout de ses peintures. Ses nombreuses gravures sont aujourd’hui conservées dans les plus grands musées. Mais dans le domaine de la peinture, seules sept œuvres de l’artiste nous sont parvenues, les plus importantes se trouvant à Colmar, sa ville natale. Il s’agit du Retable d’Orlier, du Retable des Dominiciains et de La Vierge au buisson de roses, élément d’un ancien retable. Quatre panneaux de bois de petites dimensions complètent l’œuvre peint en notre possession : deux Sainte Famille (à Vienne et Munich), une Nativité (Berlin) et une Vierge à l’Enfant à la fenêtre (Los Angeles).

 

Martin Schongauer. Retable des Dominicains, détail (v. 1480)

Martin Schongauer. Retable des Dominicains, détail (v. 1480)
Scène de la Chasse mystique
Musée Unterlinden, Colmar.

 

Schongauer est considéré comme un artiste important de la peinture allemande du 15e siècle. Celle-ci a été fortement influencée par les grands maîtres flamands, comme Jan Van Eyck ou Rogier van der Weyden, la proximité géographique permettant aux peintres allemands de se déplacer pour admirer les œuvres ou mêmes étudier dans les ateliers des peintres flamands.

Martin Schongauer appartient à un courant de la fin du 15e siècle qualifié d’École du Haut-Rhin. Caspar Isenmann et Schongauer, son élève, sont les deux plus grands peintres de ce courant, caractérisé par l’alliance de la grâce du Gothique international et du réalisme des primitifs flamands.

 

Martin Schongauer. Retable d’Orlier, face externe (1470-75)

Martin Schongauer. Retable d’Orlier, face externe (1470-75)
Huile sur bois, chaque panneau 188 × 55 cm, musée Unterlinden, Colmar.

 

Dessinateur exceptionnel, Martin Schongauer dut sa célébrité à ses gravures. Elles se diffusèrent dans l’Europe entière et le jeune Albrecht Dürer voulut absolument rencontrer leur auteur. En 1490-91, il entreprend son premier voyage en Europe du Nord et s’arrête à Breisach où réside alors Schongauer. Malheureusement, le célèbre graveur vient de mourir. Les 116 estampes de Schongauer, signées du monogramme MS, sont consacrées à des sujets religieux (Vie et Passion du Christ, épisodes consacrés à la Vierge, aux apôtres et aux saints) et profanes (armoiries, modèles d’orfèvrerie, animaux).

 

Martin Schongauer. Le Christ portant sa croix (v. 1475)

Martin Schongauer. Le Christ portant sa croix (v. 1475)
Gravure sur cuivre, 28,8 × 43,3 cm, Cincinnati Art Museum.

 

Peinture

La liste ci-dessous comporte les sept œuvres peintes, actuellement connues, attribuées à Martin Schongauer.

 

Martin Schongauer. Retable d’Orlier, face externe (1470-75)

Martin Schongauer. Retable d’Orlier, face externe (1470-75). Huile sur bois, chaque panneau 188 × 55 cm, musée Unterlinden, Colmar. Il ne subsiste de ce retable que les deux volets latéraux, le panneau central ayant disparu. Il a été commandé par Jean d’Orlier, supérieur de la commanderie des Antonins d’Issenheim à une quinzaine de kilomètres de Colmar. « Au revers des panneaux, Schongauer a peint une Annonciation, motif cher à l’artiste qui participe à l’engouement pour le culte marial à la fin du 15e siècle. Par certains emprunts, le peintre colmarien semble citer l’art colonais (*) avec notamment le drap d’honneur minutieusement détaillé devant lequel se déroule la scène. Cette peinture est caractéristique de son art autant dans l’alliance de monumentalité et de puissance que dans le rendu des volumes du corps humain. L’œuvre présente une certaine délicatesse dans le traitement des détails, que l’on retrouve dans son œuvre majeure, La Vierge aux buissons de roses, datée de 1473 ». (Commentaire musée Unterlinden).

(*) de la ville de Cologne. L’École de Cologne fut active dans la première moitié du 15e siècle, avec, en particulier, Stephan Lochner.

 

 

Martin Schongauer. Retable d’Orlier, face interne (1470-75)

Martin Schongauer. Retable d’Orlier, face interne (1470-75). Huile sur bois, chaque panneau 188 × 55 cm, musée Unterlinden, Colmar. « Les faces internes sont peintes d’une Nativité et d’une représentation de Saint Antoine avec, à ses pieds, Jean d’Orlier, supérieur du couvent d’Issenheim entre 1460 et 1490 et commanditaire de l’œuvre. » (Commentaire musée Unterlinden)

 

Martin Schongauer. Retable des Dominicains (v. 1480)

Martin Schongauer. Retable des Dominicains (v. 1480). Huile sur bois, chaque panneau latéral 116 × 116 cm, chaque panneau central 116 × 87 cm, musée Unterlinden, Colmar. Ce retable a fait l’objet d’un important travail de restauration de 2006 à 2014.

« Aujourd’hui démembré, ce retable était jusqu’à la Révolution conservé dans l’église du couvent des Dominicains de Colmar, l’actuelle bibliothèque municipale. Il se présentait sous la forme d’un triptyque dont le centre était orné d’une crucifixion, sans doute un groupe sculpté, qui a disparu. Chaque face des deux volets encadrant cette scène était divisée en quatre panneaux. Lorsque le retable était ouvert, sur les seize panneaux intérieurs figuraient la Passion du Christ depuis l’Entrée à Jérusalem jusqu’à la Pentecôte incluant la scène du Noli me tangere dans laquelle interviennent le Christ et Marie-Madeleine. Une fois fermé, le retable présentait au fidèle huit peintures illustrant le thème des Sept Joies de la Vierge à laquelle l’autel majeur des Dominicains était dédié.

Si la participation de Martin Schongauer a longtemps été discutée, on s’accorde aujourd’hui pour attribuer la paternité du retable au maître et à son entourage.

Sans les copier servilement, les scènes de la Passion du Christ évoquent les gravures de Schongauer sur le même thème dont des épreuves sont conservées dans les collections du musée, sans qu’il soit possible de dire qui, de la peinture ou de la gravure, a inspiré l’autre. » (Commentaire musée Unterlinden)

Martin Schongauer. Retable des Dominicains, détail (v. 1480)

Martin Schongauer. Retable des Dominicains, détail (v. 1480). Ce panneau représente quatre scènes de la vie du Christ : l’entrée dans Jérusalem, la Cène, le Christ devant Caïphe et la flagellation du Christ.

Martin Schongauer. Retable des Dominicains, détail (v. 1480)

Martin Schongauer. Retable des Dominicains, détail (v. 1480). Cette scène illustre l’entrée du Christ dans Jérusalem, décrite dans les Évangiles. L’épisode se situe avant la passion du Christ. Jésus arrive à Jérusalem sur un ânon et, selon Luc, la foule chante et dépose devant lui ses manteaux et de petites branches d’arbres.

Martin Schongauer. Retable des Dominicains, détail (v. 1480)

Martin Schongauer. Retable des Dominicains, détail (v. 1480). Scène de l’Adoration des mages se situant immédiatement après la naissance de Jésus-Christ. Selon les Évangiles, trois mages (astronomes) auraient suivi une étoile vers le lieu de naissance de Jésus-Christ. Arrivés près de Jésus, ils lui offrent l’or, l’encens et la myrrhe.

Martin Schongauer. Retable des Dominicains, détail (v. 1480)

Martin Schongauer. Retable des Dominicains, détail (v. 1480). Scène Noli me tangere (Ne me touche pas). Ce sont les paroles prononcées par Jésus-Christ ressuscité, le dimanche de Pâques, à l’adresse de Marie-Madeleine.

Martin Schongauer. Retable des Dominicains, détail (v. 1480)

Martin Schongauer. Retable des Dominicains, détail (v. 1480). Scène de la Chasse mystique. La Vierge apparaît dans un jardin entouré de murs, avec une licorne (objet de la chasse). Cette créature légendaire était considérée à l’époque comme bien réelle et toute une symbolique (très floue) l’entourait. Elle représente ici le Christ (pas encore né). La toison de Gédéon, posée au sol à côté de la Vierge, symbolise la virginité.

Martin Schongauer. La Vierge au buisson de roses (1473). Vue d’ensemble

Martin Schongauer. La Vierge au buisson de roses (1473). Vue d’ensemble. Cette vue représente le tableau dans son cadre actuel, dans l’église des Dominicains de Colmar. Il s’agissait à l’origine d’un retable de plus grande dimensions, dont le commanditaire est inconnu. L’encadrement actuel date du début du 20e siècle.

Martin Schongauer. La Vierge au buisson de roses (1473)

Martin Schongauer. La Vierge au buisson de roses (1473). Huile et feuille d’or sur bois, 200 × 115 cm, Église des Dominicains, Colmar.  Ce thème, courant en Europe du nord à cette époque, représente la Vierge assise dans un jardin, tenant dans ses bras l’Enfant Jésus. L’arrière-plan est constitué d’un treillage supportant des rosiers et sur lequel perchent des oiseaux dont il est possible d’identifier l’espèce. Cette minutie dans la représentation de certains détails caractérise le style gothique international. L’image de cette Vierge rêveuse restitue humilité, délicatesse et tendresse maternelle. Le nimbe d’or surplombant la tête comporte une inscription : « Me carpes genito tu que sanctissima virgo » (Tu me cueilleras pour ton fils, toi aussi, très Sainte Vierge). La finesse, l’équilibre et la réussite chromatique font de cette composition l’un des chefs-d’œuvre du gothique international.

Analyse détaillée

Martin Schongauer. La Vierge au buisson de rose, détail (1473)

Martin Schongauer. La Vierge au buisson de rose, détail (1473)

Martin Schongauer. La Vierge au buisson de rose, détail (1473)

Martin Schongauer. La Vierge au buisson de rose, détail (1473)

Martin Schongauer. La Vierge au buisson de rose, détail (1473)

Martin Schongauer. La Vierge au buisson de rose, détail (1473)

Martin Schongauer. La Sainte Famille (v. 1475-80)

Martin Schongauer. La Sainte Famille (v. 1475-80). Huile sur bois, 26,5 × 17 cm, Alte Pinakothek, Munich. « Ce charmant petit tableau combine le thème de la Nativité avec le thème de Notre-Dame sur un banc recouvert d’herbe, populaire dans le Haut-Rhin. Devant l'étable de Bethléem, Marie, assise sur un banc herbeux, tient son petit enfant sur les genoux. Elle lui tend une fleur de chicorée, à laquelle on attribue des vertus de protection contre les malheurs. A l’arrière-plan, on aperçoit Saint-Joseph. Il semble s’apprêter à sortir de l’étable. Il s’agit d’une allusion au thème de la fuite de la Sainte Famille en Egypte. » (Commentaire Alte Pinakothek)

Martin Schongauer. Nativité (v. 1480)

Martin Schongauer. Nativité (v. 1480). Huile sur bois, 37,5 × 28 cm, Staatliche Museen, Berlin. Dans une étable, l’Enfant Jésus repose sur une couverture déchirée, avec à ses côtés Marie et Joseph. Des bergers observent depuis l’extérieur. La précision du trait, le goût du détail, l’effet de perspective induit par le paysage à l’arrière-plan caractérisent la peinture de l’Europe du nord au 15e siècle. Dès 1430, la scène de la nativité avait été traitée de façon très réaliste par Robert Campin. Schongauer, qui connaissait la peinture flamande, disposait donc de références prestigieuses.

Martin Schongauer. La Sainte Famille (1480-90)

Martin Schongauer. La Sainte Famille (1480-90). Huile sur bois, 26 × 17 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche. La Sainte Famille est composée de la Vierge Marie, de Joseph et du Christ enfant. « Cette scène intime représente la Vierge Marie et l’Enfant Jésus plongé dans une profonde contemplation d’une grappe de raisin. Cette référence symbolique au sang du Christ apparaît à nouveau avec le panier rempli de raisins rouges, en bas à droite. Dans la petite niche située au-dessus, une cruche d’eau, attribut de la Vierge, symbolise la pureté de l’eau. La figure de Joseph comme gagne-pain de la famille – représenté ici tenant une gerbe de blé, allusion à la rédemption du Christ – devient fréquente au 15e siècle. Joseph regarde la scène idyllique depuis le fond de l’étable de Bethléem, reflétant ainsi l’attitude de dévotion de l’observateur du tableau. » (Cäcelia Bischoff, commentaire Google Arts & Culture)

Martin Schongauer. Vierge à l’Enfant à la fenêtre (1485-90)

Martin Schongauer. Vierge à l’Enfant à la fenêtre (1485-90). Huile sur bois, 16.5 × 11 cm, J. Paul Getty Museum, Los Angeles. « Bien qu’il fut probablement un peintre prolifique, ce panneau est l’une des sept peintures qui nous soient parvenues de Martin Schongauer. Il appartient à un ensemble de quatre peintures religieuses réalisées à la fin de sa vie. Dans ses gravures, Schongauer avait déjà exploré le thème de la Vierge à l’Enfant lisant un livre dans une fenêtre, symbolisant le rôle de la Vierge comme tuteur du Christ. Ici, il contrebalance la sérénité de la Vierge par l’animation du Christ et les pages volantes du livre. Son visage digne, au modelé lissé et aux traits délicats est caractéristique de Schongauer, qui fut fortement influencé par l’art du peintre flamand Rogier van der Weyden. La cascade de cheveux de Marie, qui s’écoule doucement, exprime la sensibilité de Schongauer au potentiel expressif de la ligne. Son souci du détail est particulièrement évident dans les couches minces d’or du manteau de Marie, la couronne ornée de pierres précieuses et la finesse des traits du visage des personnages. A l’arrière-plan, un ange tient la couronne et le sceptre. » (Commentaire J. Paul Getty Museum)

 

Gravures

Il existe 116 gravures attribuées à Martin Schongauer. Bien souvent l'artiste fournit un dessin détaillé aux artisans qui se chargent de graver les planches de bois (on parle de xylographie) ou les plaques de cuivre (on parle de chalcographie ou de taille-douce). Le mot estampe désigne la reproduction obtenue, sur papier en général, de la gravure initiale. Mais il arrive souvent que le mot gravure soit employé pour estampe. Cette technique permet de diffuser largement les dessins, sur des livres ou à l'unité. Voici trois exemples d’estampes de Schongauer réalisées à partir d’une gravure sur cuivre.

Martin Schongauer. Le Christ portant sa croix (v. 1475)

Martin Schongauer. Le Christ portant sa croix (v. 1475). Gravure sur cuivre, 28,8 × 43,3 cm, Cincinnati Art Museum. « Le Christ portant sa croix est une composition très complexe. Les experts suggèrent que la forme oblongue de l'œuvre reflète une peinture murale perdue de Jan van Eyck ou d’un de ses disciples. La plaque de cuivre, la plus grande qui ait été gravée à cette époque, montre une grande procession se déplaçant à travers le paysage accidenté ; le Christ, tombé à terre, entouré d'une foule de voyous et de bourreaux, apparaît au centre. » (Commentaire Cincinnati Art Museum)

Martin Schongauer. Adoration des Mages (v. 1475)

Martin Schongauer. Adoration des Mages (v. 1475). Gravure sur cuivre, 25,6 × 16,8 cm, Staatliche Museen, Berlin. Schongauer s’inspire du panneau central du Retable de Sainte Colombe de Rogier van der Weyden pour composer une scène associant réalisme et intensité dramatique.

Martin Schongauer. Le Christ bénissant la Vierge (v. 1480-90)

Martin Schongauer. Le Christ bénissant la Vierge (v. 1480-90). Gravure sur cuivre, 16,2 × 15,4 cm, National Gallery of Art, Washington. Le Christ bénissant conserve quelque chose du caractère hiératique du Christ Pantocrator de l’art byzantin. La Vierge semble plus jeune que son fils, mais cela ne choquait pas les croyants. Il s’agit du Christ éternel et non du Christ vivant.

 

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