Désinformation

13/7/2011    

La crise profonde que traverse la zone Euro est traitée dans la presse d’une manière très particulière mais tout à fait conforme à la focalisation sur l’évènement qui caractérise nos médias. Il n’est question que de la spéculation et de la manière de la stopper. Si on y parvient cette fois, ce qui est indispensable, ce ne sera que partie remise : les spéculateurs reviendront à la charge très rapidement. Pourquoi ? Parce que la dette insoutenable des Etats occidentaux les fragilise et que les créanciers n’ont plus confiance dans des signatures, celles des Etats, qui étaient jusqu’à une époque récente considérées comme totalement fiables. Les notes AAA d’Etats comme la France ou l’Allemagne ne doivent pas faire illusion. Tant que la dette ne sera pas maîtrisée, la fragilité subsistera. Et la dette provient essentiellement de la dérive des dépenses sociales depuis des décennies (retraites, maladie, chômage principalement) ; très exactement depuis la fin des trente glorieuses en 1973. Une information objective devrait placer cette question à la une de tous les journaux, télévisés ou non. Mais la télévision se lamente sur la hausse de quelques centimes du prix de l’essence. Ainsi va le monde occidental…

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