Duccio di Buoninsegna

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Patrick AULNAS

Biographie

v. 1255-v. 1318

Originaire de Sienne, Duccio di Buoninsegna est probablement né dans la décennie 1250-1260. C’est à partir de documents d’archives le concernant, à caractère comptable, que l’on estime cette date de naissance. Il a reçu une première formation auprès d’artistes de Sienne, en particulier Guido da Siena (v 1230-v.1290), peintre encore imprégné de la tradition byzantine. Les caractéristiques stylistiques de sa peinture ont conduit les spécialistes à l’hypothèse d’un séjour plus tardif auprès de Cimabue (v. 1240-1302).

La biographie du peintre est connue principalement par les commandes d’œuvres provenant de plusieurs villes italiennes. L’homme ne se pliait pas à l’autorité. En 1280, à Sienne, il est condamné à une amende pour une infraction non précisée. D’autres amendes suivront. En 1285, il reçoit une commande pour l’église Santa Maria Novella de Florence. Il s’agit probablement de la Madone Rucellai, l’une de ses œuvres majeures. Duccio étant mentionné à Sienne à plusieurs reprises entre 1285 et 1299, cette Vierge en majesté a sans doute été peinte à Sienne. Au cours de cette période, il reçoit de très nombreuses commandes, sauf au début de la décennie 1280. Selon l’historien de l’art Roberto Longhi (1890-1970), Duccio participait à cette époque à la décoration de la basilique supérieure Saint-François à Assise, sous la direction de Cimabue. La proximité stylistique entre Cimabue et Duccio dans le domaine des retables avec Vierge en majesté (Maestà) trouverait là son explication.

 

Duccio. Madone de Crevole (v. 1284)

Duccio. Madone de Crevole (v. 1284)
Tempera sur bois, 89 × 60 cm, Museo dell'Opera metropolitana del Duomo, Sienne.

 

En 1299, à Sienne, Duccio est à nouveau condamné à une amende à la suite d’une confrontation avec un fonctionnaire communal appelé capitano del Popolo. Une nouvelle condamnation pour dettes est mentionnée pour l’année 1302. Cette même année, il reçoit de la commune de Sienne la commande d’une Maestà aujourd’hui perdue. Duccio, très apprécié des commanditaires pour son génie artistique, est aussi un rebelle. Au cours des années suivantes, il est à nouveau sanctionné pour refus de servir sous les armes et pour activités occultes liées à la sorcellerie.

 

Duccio. Maestà, détail (1308-11)

Duccio. Maestà, détail (1308-11)
Tempera sur bois, Museo dell'Opera del Duomo, Sienne.

 

En 1308, la Commune de Sienne lui commande un retable monumental pour la cathédrale de la ville. Il s’agit de la Maestà, l’œuvre la plus connue du peintre. Le travail ne s’achève qu’en 1311. Une procession solennelle est organisée pour transférer la Maestà de l’atelier de Duccio à la cathédrale. L’œuvre est aujourd’hui conservée au Museo dell'Opera del Duomo de Sienne. Mais un certain nombre d’éléments ont été dissociés au cours des siècles et sont conservés dans d’autres musées.

Duccio continue à travailler jusqu’à son décès vers 1318, mais beaucoup d’incertitudes subsistent sur l’attribution au peintre des œuvres tardives, par exemple la Maestà de la cathédrale de San Cerbone à Massa Maritima, en Toscane.

 

Œuvre

A la fin du 13e siècle en Italie une évolution artistique majeure se développe dans plusieurs villes : le dépassement de l’influence byzantine. La peinture restait en effet marquée depuis des siècles par les canons de l’art byzantin : fond or, proscription des émotions, d’où une stylisation des visages, chromatisme limité et symbolique (or, blanc, bleu). Quelques artistes novateurs vont chercher à humaniser les personnages et à sortir de la schématisation pour se diriger vers une représentation de la réalité perçue par le système optique humain. Cette évolution très lente débouche sur la Première Renaissance italienne au 15e siècle. Cimabue, Duccio di Buoninsegna et Giotto sont les artistes les plus importants ayant initié une telle évolution dès la fin du 13e siècle.

 

Duccio. Maestà (1308-11)

Duccio. Maestà (1308-11)
Tempera sur bois. Environ 500 × 450 cm. Reconstitution digitale de l'original.

 

 

Duccio. Maestà, détail (1308-11)Duccio. Maestà, détail (1308-11)
Tempera sur bois, 41,5 × 54 cm, Museo dell'Opera del Duomo, Sienne.

 

 

La peinture de Duccio reste d’abord proche de l’art byzantin puis s’en libère progressivement par un assouplissement stylistique. Influencé par Cimabue, de quelques années son aîné, Duccio n’ira pas aussi loin que Giotto, dont le puissant naturalisme représente une révolution artistique que l’on peut qualifier de pré-renaissance. Exclusivement religieuse, la peinture de Duccio comporte une œuvre type, la Maestà ou Vierge en majesté. Une Vierge avec son enfant est assise sur un trône très imposant et entourée d’anges et d’apôtres. Figure hiératique, n’exprimant aucun sentiment, elle est la reine des cieux. L’évolution de cette composition, issue de la l’art byzantin, permet d’observer de façon précise les artefacts de la peinture occidentale de cette époque. En voici un exemple en partant de la mosaïque byzantine :

 

La Vierge et l'Enfant ou Théotokos (9e siècle)

Artiste inconnu. La Vierge et l'Enfant ou Théotokos (9e siècle)
Mosaïque, Basilique Sainte-Sophie, Istanbul.

 

La Vierge est assise sur un siège très stylisé, conformément à la doxa de l'époque qui excluait le réalisme. Le fond or permet également d'éviter toute tentation de ce point de vue.

 

Duccio. Madone Rucellai (1285)

Duccio. Madone Rucellai (1285)
Tempera sur bois, 429 × 290 cm, Galerie des Offices, Florence.

 

Duccio s’évade de la schématisation byzantine tout en conservant le trône majestueux et le hiératisme de la Vierge, mais en adoucissant ses traits. Il agrémente la composition de six anges aux couleurs vives.

 

Giotto. Vierge d'Ognissanti (v. 1310)

Giotto. Vierge d'Ognissanti (v. 1310)
Tempera sur bois, 325 × 204 cm, Galerie des Offices, Florence.

 

Giotto conserve la composition type en raffinant la représentation du trône. Mais surtout, il humanise complètement la Vierge, qui apparaît comme une femme dont on perçoit la forme du corps à travers le vêtement, en particulier la poitrine, chose inimaginable dans l’art de Byzance.

 

Peintures diverses

Duccio. Madone de Gualino (1280-83)

Duccio. Madone de Gualino (1280-83). Tempera sur bois, 157 × 86 cm, Galleria Sabauda, Turin. Première œuvre connue de l’artiste, cette Vierge à L’Enfant s’inspire de Cimabue en adoucissant les couleurs et le trait. L’influence byzantine apparaît nettement dans le visage stylisé de la Vierge au nez busqué.

Duccio. Madone de Crevole (v. 1284)

Duccio. Madone de Crevole (v. 1284). Tempera sur bois, 89 × 60 cm, Museo dell'Opera metropolitana del Duomo, Sienne. L’influence byzantine domine largement : fond or, stylisation des mains, nez incurvé, maphorion (grand vêtement rouge apparaissant sous le voile et couvrant aussi la tête). L’artiste introduit cependant quelques innovations, en particulier l’effet ombre-lumière sur le visage de la Vierge.

Duccio. Madone Rucellai (1285)

Duccio. Madone Rucellai (1285). Tempera sur bois, 429 × 290 cm, Galerie des Offices, Florence. Cette Maestà (Vierge en majesté) doit son nom à la chapelle Rucellai de l'église Santa Maria Novella de Florence où elle se trouvait de 1591 à 1937. Auparavant, elle avait été déplacée à plusieurs reprises. L'œuvre est directement inspirée de la Maestà de Cimabue se trouvant aujourd'hui au Louvre et peinte cinq ans plus tôt (six anges, mêmes positions des personnages).

Duccio. Madone Rucellai, détail (1285)

Duccio. Madone Rucellai, détail (1285). Cette Vierge hiératique reste proche de la peinture byzantine avec un visage stylisé et un regard dépourvu d’expression. Les visages sont encadrés par une auréole dorée indiquant la sainteté.

Duccio. Madone de Buonconvento (1295-1305)

Duccio. Madone de Buonconvento (1295-1305). Tempera sur bois, 67 × 48 cm, Museo d’Arte Sacra della Val d’Arbia, Buonconvento. Très proche de la Madone de Crevole, cette Vierge à l’Enfant appelle les mêmes commentaires.

Duccio. Vierge à l’Enfant (v. 1300)

Duccio. Vierge à l’Enfant (v. 1300). Tempera sur bois, 24 × 16 cm, Metropolitan Museum of Art, New York. Encore appelée Madone Stroganoff. « Cette œuvre lyrique inaugure la tradition réaliste de l’art italien. L’Enfant Jésus repousse doucement le voile de sa mère, dont l’expression douloureuse reflète la prémonition de la crucifixion. Le parapet relie le monde fictif et sacré du tableau au monde temporel du spectateur. Le bord inférieur du cadre d’origine est marqué par des brûlures de bougies. » (Commentaire MET)

Duccio. Triptyque : Crucifixion et autres scènes (1302-08)

Duccio. Triptyque : Crucifixion et autres scènes (1302-08). Tempera sur bois, 45 × 31, Royal Collection, Hampton Court Palace. « Les scènes sont destinées à être lues dans l'ordre, en commençant par l'Annonciation et la Vierge à l'Enfant trônant à gauche de la Crucifixion centrale, et en continuant avec le Christ et la Vierge trônant et la stigmatisation de saint François à droite. Les deux intronisations sont soigneusement équilibrées, établissant un lien entre le Christ, la Vierge Marie, qui apparaît quatre fois, et saint François, qui était considéré comme le second Christ […]
Reconstitué avant son acquisition par le prince Albert, le tableau a été recadré par ce dernier sur un seul plan et n'a été reconstitué comme triptyque intégral (avec un élément de base) qu'au cours de la restauration de 1988. » (Commentaire Royal Collection)

Duccio. Maestà de San Cerbone, Vierge à l’Enfant (1311-1324)

Duccio. Maestà de San Cerbone, Vierge à l’Enfant (1311-1324). Tempera et or sur bois, 179 × 99 cm, cathédrale de San Cerbone, Massa Marittima. La cathédrale de Massa Marittima, petite ville côtière de Toscane, possède une Maestà dont l’attribution à Duccio ne fait pas l’unanimité. Elle serait l’œuvre la plus tardive de l’artiste. La Vierge à l’Enfant figure au recto du panneau.

Duccio. Maestà de San Cerbone, crucifixion (1311-1324)

Duccio. Maestà de San Cerbone, crucifixion (1311-1324). Tempera et or sur bois, cathédrale de San Cerbone, Massa Marittima. Cette crucifixion figure au verso de la Maestà. Elle n’est pas en bon état de conservation,

Duccio. Maestà de San Cerbone, Passion du Christ (1311-1324)

Duccio. Maestà de San Cerbone, Passion du Christ (1311-1324). Tempera et or sur bois, cathédrale de San Cerbone, Massa Marittima. Quelques scènes de la Passion du Christ figurent aussi au verso de la Maestà.

 

Maestà de la cathédrale de Sienne (1308-1311)

Cette monumentale Maestà est un retable à deux faces qui a dominé l’autel principal de la cathédrale de Sienne pendant près de deux siècles. Dans le vaste espace de l’église, elle scintillait sous la lumière descendant des vitraux. Achevée en moins de trois ans, la Maestà est une œuvre gigantesque, pour laquelle Duccio a reçu la somme considérable de 3 000 florins d’or. Une aide importante de ses élèves et assistants était indispensable, mais Duccio a exercé un contrôle sur l’ensemble du projet. Déplacé sur un autel latéral en 1506, le retable a été scié dans les années 1770 et les panneaux individuels ont été dispersés par la suite dans de nombreux musées. Il est donc impossible de déterminer ses dimensions avec certitude, mais il devait mesurer environ 4,50 mètres de large et s’élever jusqu’à plus de 5 mètres. Au total, il y avait probablement plus de 70 scènes individuelles.

 

Duccio. Maestà (1308-11)

Duccio. Maestà (1308-11). Tempera sur bois. Museo dell'Opera del Duomo, Sienne. Il s'agit ici d’une reconstitution digitale de l'original.

Duccio. Maestà. Vierge avec des anges et des saints (1308-11)

Duccio. Maestà. Vierge avec des anges et des saints (1308-11). Tempera sur bois, 214 × 412 cm, Museo dell'Opera del Duomo, Sienne. Sur le panneau central de la Maestà, la Vierge, reine des cieux, et donc de grande taille, est assise avec l’Enfant Jésus sur un trône sculpté. Autour d’elle, un grand nombre de saints auréolés d’or ont été disposés en respectant une symétrie parfaite. Il est possible d’identifier un certain nombre de personnages. Par exemple, les quatre figures agenouillées du bas correspondent aux saints patrons de Sienne. A gauche, saint Ansan, décapité dans le Val d’Arbia au 4e siècle et saint Savin, évêque martyr ; à droite, saint Crescentius, un enfant martyrisé sous Dioclétien et saint Victor, soldat chrétien originaire de Syrie.

Duccio. Madone Rucellai, détail (1285)

Duccio. Maestà, détail (1308-11). Tempera sur bois, Museo dell'Opera del Duomo, Sienne. La Vierge, personnage central, regarde vers les fidèles qui la contemplent, de même que l'Enfant Jésus qui reste encore très peu enfantin. Il s'agit d'un adulte en miniature car l'époque voyait ainsi les enfants.

Duccio. Maestà, détail (1308-11)

Duccio. Maestà, détail (1308-11). Tempera sur bois, 41,5 × 54 cm, Museo dell'Opera del Duomo, Sienne. Cette scène figure sur la partie supérieure du retable et évoque l'annonce de la mort de la Vierge. Un ange offre à la Vierge une palme symbolisant le paradis futur. L'intérêt pictural se situe dans le cadre architectural : le plafond à poutres apparentes et les arches produisent un effet de profondeur, première manière d'aborder la perspective linéaire. On retrouvera fréquemment ces modalités au 15e siècle.

Duccio. Maestà, détail (1308-11)

Duccio. Maestà, détail (1308-11). Tempera sur bois, Museo dell'Opera del Duomo, Sienne. Ce détail, à gauche de la Maestà, représente sainte Catherine d’Alexandrie. La branche de palmier symbolise le martyr qu’elle a subi sous l’empereur romain Maxence au 4e siècle.

Duccio. Annonciation (1308-11)

Duccio. Annonciation (1308-11). Tempera sur bois, 44 × 46 cm, National Gallery, Londres. « L'archange Gabriel annonce à la Vierge Marie qu'elle va concevoir le Fils de Dieu ; elle tient une Bible ouverte sur des paroles du prophète Isaïe qui font écho à celles de Gabriel : "Voici qu’une Vierge concevra et enfantera un fils... "
Ce panneau est le premier d'une série de scènes de l'enfance du Christ sur la façade de la prédelle (partie inférieure) de la Maestà. La Maestà était un retable à cinq niveaux, à double face, et le centre de la dévotion de la Vierge à Sienne. Il s'agit de la seule œuvre connue signée du principal artiste de la ville, Duccio di Buoninsegna. » (Commentaire National Gallery)

Duccio. L’appel des apôtres Pierre et André (1308-11)

Duccio. L’appel des apôtres Pierre et André (1308-11). Tempera sur bois, 43 × 46 cm, National Gallery of Art, Washington. Ce panneau faisait partie de la Maestà. Il était situé à l’arrière. « Jésus appelle ses premiers disciples. Il s’approche de deux pêcheurs qui travaillent sur la mer de Galilée : Simon, dit Pierre, et son frère André. Leur filet est plein quand Jésus leur dit : "Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes" (Matthieu 4 :18).
Ce panneau est l’un des sommets de l’œuvre de Duccio et probablement l’un des derniers créés. Il témoigne de toutes les leçons apprises au cours des années passées à peindre la Maestà. Les personnages, d’une humanité très apparente, ont des gestes expressifs et leurs vêtements modèlent leurs corps. Le décor de Duccio évoque la nature, mais nous rappelle, avec le ciel doré, que la représentation du monde physique n’est pas la priorité absolue de ce peintre. » (Commentaire NGA)

Duccio. Le Christ et la Samaritaine (1308-11)

Duccio. Le Christ et la Samaritaine (1308-11). Tempera et or sur bois, 43 × 46 cm, Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid. « Ce petit panneau faisait partie de la prédelle de la Maestà, une commande exécutée par Duccio pour le Duomo de Sienne. Le retable monumental à double face a été démonté vers 1771 ; si la plupart des panneaux se trouvent aujourd’hui au Museo dell’Opera del Duomo (Sienne), certains ont été acquis par des collections privées et des musées. Sur celui-ci, le Christ, assis sur le puits de Jacob, est approché par la Samaritaine, une cruche sur la tête, et engagé dans une conversation visualisée par des gestes. À droite, un groupe de disciples les observent ; ils ont été placés dans le cadre architectural de la ville samaritaine de Sychar dans le but de créer une profondeur spatiale sur le tableau. Le panneau est un premier témoignage de l’évolution de l’art du XIVe siècle vers une approche plus naturaliste, caractérisée par une plus grande utilisation du discours narratif et une préoccupation croissante pour le traitement de l’espace. » (Commentaire musée Thyssen-Bornemisza)

 

Vitrail de la cathédrale de Sienne

 

Duccio. Vitrail de cathédrale de Sienne (1287-88)

Duccio. Vitrail de cathédrale de Sienne (1287-88)
Diamètre 560 cm

 

Il est aujourd’hui admis que Ducio di Buoninsegna fut le concepteur des dessins à l’origine des vitraux situés dans l’abside (à l’arrière de l’édifice) de la cathédrale Santa Maria Asunta (Notre-Dame de l’Assomption) de Sienne. La construction de cette cathédrale, extension d’une église du 11e siècle, dura plusieurs siècles. Elle est couramment appelée Duomo di Siena.

 

Façade de la Cathédrale de Sienne

Façade de la Cathédrale de Sienne

 

Le projet de vitrail est attesté par des documents de 1287 et 1288. On ignore l’identité des maîtres verriers ayant réalisé le vitrail à partir des cartons de Duccio. Endommagé et restauré au 17e siècle, le vitrail est aujourd’hui conservé au Museo dell'Opera Metropolitana del Duomo (musée de l’Œuvre) à Sienne. Une copie a été placée à son emplacement d’origine.

 

Copie actuelle du vitrail de Duccio

Copie actuelle du vitrail de Duccio

 

Les panneaux du vitrail forment une croix. La branche verticale est consacrée à des épisodes de la vie de la Vierge. Des saints sont représentés sur les côtés.

 

Duccio. Vitrail. Couronnement de la Vierge

Duccio. Vitrail. Couronnement de la Vierge

Duccio. Vitrail. Assomption de la Vierge

Duccio. Vitrail. Assomption de la Vierge

Duccio. Vitrail. Dormition de la Vierge

Duccio. Vitrail. Dormition de la Vierge

Duccio. Vitrail. Saint Barthélemy et saint Ansan

Duccio. Vitrail. Saint Barthélemy et saint Ansan

 

Dormition : terme utilisé par la religion chrétienne pour désigner la mort des saints.

Ansanus, devenu saint Ansan en français, est le saint patron de la ville de Sienne.

 

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Duccio di Buoninsegna

 

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