Nicolas Maes

 
 

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Patrick AULNAS

 

Autoportrait

 

Nicolas Maes. Autoportrait (1685)

Nicolas Maes. Autoportrait (1685)
Huile sur toile, 63 × 50 cm, Dordrechts Museum.

 

Biographie

1634-1693

Nicolas (ou Nicolaes en néerlandais) Maes, né à Dordrecht en 1634, est le deuxième fils de Gerrit Maes, un marchand de vêtements, et d’Ida Herman Claesdr. Son premier maître fut probablement Samuel van Hoogstraten (1627-1678), un ancien élève de Rembrandt qui vivait à Dordrecht entre 1648 et 1651. Nicolas Maes lui-même devient l’élève de Rembrandt, à Amsterdam, entre 1649 et 1653. Il revient à Dordrecht en 1653 pour se marier avec Adriana Brouwers, veuve du prédicateur Arnoldus de Gelder.

 

Nicolas Maes. L’indiscrète (1657)

Nicolas Maes. L’indiscrète (1657)
Huile sur toile, 93 × 112 cm, musée de Dordrecht.

 

En 1658, il achète une maison sur le Steegoversloot à Dordrecht en la payant partiellement avec un tableau représentant le vendeur et sa famille. Nicolas Maes occupe une position de notable à Dordrecht puisqu’il détient le grade de lieutenant dans la garde civile de la cité. Mais la situation économique se dégradant, le marché de l’art en ressent les effets. En 1673, Nicolas Maes et sa famille s’installent à Amsterdam, ville beaucoup plus importante et à la population plus riche. Maes conserve cependant sa maison à Dordrecht. Amsterdam lui réserve un accueil exceptionnel. Les commandes de portraits affluent et il lui est impossible de les accepter toutes immédiatement. Il fallait donc être patient pour obtenir un portrait de Maes. Ce succès conduit le peintre à ne plus quitter Amsterdam jusqu’à sa mort en décembre 1693.

 

Nicolas Maes. Le batteur désobéissant (v. 1655)

Nicolas Maes. Le batteur désobéissant (v. 1655)
Huile sur toile, 62 × 66 cm, Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid.

 

Œuvre

L’œuvre de Nicolas Maes comporte trois volets qu’il aborda successivement : les scènes religieuses, les scènes de genre et les portraits. Élève de Rembrandt à Amsterdam entre 1649 et 1653, il se consacre d’abord aux scènes religieuses dans un style fortement influencé par le maître : clair-obscur puissant, rouges et bruns omniprésents, empâtements. Certaines œuvres de cette époque ont d’abord été attribuées à Rembrandt avant de revenir à Maes, par exemple Le Christ bénissant les enfants (1652-53).

 

Nicolas Maes. Le Christ bénissant les enfants (1652-53)

Nicolas Maes. Le Christ bénissant les enfants (1652-53)
Huile sur toile, 218 × 154 cm, National Gallery, Londres.

 

De retour à Dordrecht vers 1653, il réussit dans les scènes de genre se caractérisant par la quiétude domestique rendue à nouveau par le clair-obscur et les couleurs chaudes. Il s’agit de la partie la plus intéressante de son œuvre, tant du point du vue stylistique que sémantique. Les artistes de cette époque avaient en effet une certaine propension à placer dans leurs tableaux des objets investis d’une signification symbolique, par exemple une fleur signifiant la brièveté ou la fragilité de la vie.

 

Nicolaes Maes. Le Bénédicité (v. 1656)

Nicolaes Maes. Le Bénédicité (v. 1656)
Huile sur toile, 134 × 113 cm, Rijksmuseum Amsterdam.

 

A la fin de sa carrière, à Amsterdam, Maes devient un portraitiste à la mode et abandonne les scènes de genre. Ses portraits de notables, de style typiquement baroque, valorisent le statut social par la pose recherchée et ostentatoire et l’abondance d’étoffes bouillonnantes dont les irisations sont mises en évidence.

 

Nicolas Maes. Cornelis ten Hove (1682)

Nicolas Maes. Cornelis ten Hove (1682)
Huile sur toile, 58 × 46 cm, Mauritshuis, La Haye.

 

Scènes religieuses

Nicolas Maes. Le Christ devant Pilate (1649-50)

Nicolas Maes. Le Christ devant Pilate (1649-50). Huile sur toile, 216 × 174 cm, Szépmûvészeti Múzeum, Budapest. Épisode du Nouveau Testament. Jésus a été arrêté par des soldats et il est amené devant Ponce Pilate, le préfet romain de Judée. Pilate n’est pas convaincu de la culpabilité de Jésus mais la foule réclame sa mort. Il cède et le condamne à mort mais se lave les mains devant la foule en disant : « Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde » (Matthieu 27:24).
Ce tableau non signé a d’abord été attribué à Rembrandt. Il a été peint pendant le séjour supposé de Nicolas Maes dans l’atelier de Rembrandt.

Nicolas Maes. Le Christ bénissant les enfants (1652-53)

Nicolas Maes. Le Christ bénissant les enfants (1652-53). Huile sur toile, 218 × 154 cm, National Gallery, Londres. « Nicolaes Maes a transformé un épisode biblique en une scène de son époque : "Alors on lui amena des petits enfants, afin qu’il leur imposât les mains et priât pour eux. Mais les disciples les repoussèrent. Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent." (Évangile selon Matthieu 19.13-14)
Ces mots étaient familiers dans la Hollande protestante du XVIIe siècle, où l’éducation pieuse des enfants était importante. Bien que le Christ soit vêtu d’une robe biblique, les autres personnages portent des vêtements de travailleurs de l’époque.
Maes utilise un fort contraste entre lumière et obscurité, les couleurs sombres étant animées de touches de rouge, de même que les joues de la petite fille que le Christ bénit. Il aurait appris ces techniques comme élève dans l’atelier de Rembrandt. » (Commentaire National Gallery)

Nicolas Maes. Abraham chassant Agar et Ismaël (1653)

Nicolas Maes. Abraham chassant Agar et Ismaël (1653). Huile sur toile, 88 × 70 cm, Metropolitan Museum of Art, New York. Épisode de l’Ancien Testament. Agar est la servante égyptienne de Sarah, la femme d'Abraham. Sarah étant stérile, elle donne Agar à Abraham. De cette union naîtra Ismaël. Par la suite, Sarah donne cependant un fils à Abraham : Isaac. Sarah demande alors à Abraham qu'Agar et Ismaël soient chassés afin que ce dernier n’hérite pas des biens d’Abraham. Selon le MET, il s’agit de la plus ancienne œuvre datée de Maes.

Nicolas Maes. Adoration des bergers (v. 1660)

Nicolas Maes. Adoration des bergers (v. 1660). Huile sur toile, 111 × 97 cm, Getty Center, Los Angeles. « Dans ce tableau, Nicolaes Maes a presque exactement copié la gravure de la Nativité d’Albrecht Dürer de 1504. Maes a simplement élargi la maison vers la gauche, modifié les poses de la Vierge Marie et de l’enfant Jésus, et ajouté les quatre bergers qui déterminent le nouveau sujet du tableau. L’harmonie des noirs, des bruns et des blancs qu’il a choisis résulte du modèle d’origine, qui était imprimé. Il a utilisé habilement le caractère fluide de la peinture à l’huile pour restituer les textures de la porte en bois, de l’écurie, des briques apparentes et du toit de chaume. » Commentaire Getty Center)

 

Scènes de genre

Nicolas Maes. La vieille dentelière (1655)

Nicolas Maes. La vieille dentelière (1655). Huile sur bois, 39 × 36 cm, Mauritshuis, La Haye. « Une vieille femme est assise dans une pièce simple, inclinée sur son travail. Elle est absorbée par la fabrication de la dentelle. Au XVIIe siècle, le travail manuel était considéré comme une vertu féminine et symbolisait la diligence domestique. Ainsi, cette peinture montre comment les choses étaient censées être : une femme industrieuse dans une maison bien rangée.
Le petit tableau dégage une atmosphère intime et paisible. Cela est dû en partie à l’utilisation par Nicolaes Maes de couleurs sobres (brun, rouge, noir et blanc) et à l’éclairage subtil de la pièce sombre. » (Commentaire Mauritshuis)

Nicolas Maes. La petite fille veillant sur le berceau (v. 1655)

Nicolas Maes. La petite fille veillant sur le berceau (v. 1655).  Huile sur bois, 40 × 33 cm, National Gallery, Londres. « Une petite fille nous regarde, comme si elle attendait que nous lui disions qu’elle fait bien son travail – sourire un peu nerveux, main serrée sur le berceau. Elle ne semble pas avoir plus de cinq ans, mais on lui a confié la responsabilité du bébé qui dort profondément, le nez en l’air. La bouche du bébé est ouverte et son petit poing est presque caché dans des vêtements amples. Le tableau souligne les attentes d’une petite fille en République néerlandaise. Le mariage et la maternité étaient son destin – il y avait peu ou pas d’alternative.
Les bruns et les rouges chauds que Maes choisit, les ombres profondes et la lumière doucement brillante sur le front et le col de la petite fille nous invitent à  découvrir cet endroit confortable et intime. Les mêmes couleurs et le même clair-obscur – le contraste entre la lumière et l’ombre – évoquent également la formation de Maes avec Rembrandt, qui était un maître des techniques nécessaires pour recréer l’atmosphère éclairée aux chandelles d’une maison hollandaise de l’époque. » (Commentaire National Gallery)

Nicolas Maes. La servante oisive (1655)

Nicolas Maes. La servante oisive (1655). Huile sur bois, 70 × 53 cm, National Gallery, Londres. « Bien que le titre de ce tableau soit Intérieur avec une femme de chambre endormie et sa maîtresse, il est devenu célèbre sous le titre La servante oisive. La jeune femme est affaissée sur un tabouret, la tête dans la main, faisant une sieste après le dur labeur nécessaire à la préparation d’un grand repas ; de lourdes casseroles et des poêles jonchent le sol. Mais la maîtresse ne semble pas y voir un péché mortel – elle hausse les épaules avec un sourire qui semble dire : "Que dois-je faire d’elle ?"
Nicolaes Maes fut pendant un certain temps un élève de Rembrandt. Ici, il a utilisé la technique du chiaroscuro de son maître, (clair-obscur, utilisation contrastée de la lumière et de l’ombre pour créer un effet dramatique) pour mettre en évidence les éléments majeurs de la scène. Les contrastes et les couleurs chaudes créent une atmosphère et montrent la maîtrise technique de Maes dans la représentation des textures, des ambiances et des personnalités. La peinture de genre néerlandaise du XVIIe siècle est alors à son zénith. » (Commentaire National Gallery)

Nicolas Maes. Le batteur désobéissant (v. 1655)

Nicolas Maes. Le batteur désobéissant (v. 1655). Huile sur toile, 62 × 66 cm, Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid. « Dans ses espaces domestiques, traités sur un ton intime, Maes incorpore, contrairement à De Hooch ou Vermeer, des détails anecdotiques qui animent la scène. C’est le cas de ce batteur désobéissant, que la mère a dû gronder, le menaçant même avec quelques bâtons, pour empêcher le bruit de son tambour de réveiller le bébé qui dort dans le berceau. La scène se déroule au dernier étage de la maison près d’une fenêtre. La lumière douce qui pénètre à travers les carreaux envahit la pièce, produisant une atmosphère agréable. La femme cousant, assise à côté d’une fenêtre, est une image récurrente dans la peinture de genre néerlandaise. Le tableau est daté des années où Maes, après avoir quitté Amsterdam, à la fin de 1653, s’est installé dans sa ville natale, Dordrecht. Cette composition fait apparaître les caractéristiques de son style, telles que les gammes chaudes de rouges et d’oranges qu’il utilise dans les vêtements de la femme et la nappe, et une grande méticulosité dans la description de la qualité de certains matériaux tels que le bois et, surtout, l’osier du berceau et du panier. Également typiques de ses peintures de genre sont les gestes et les poses qu’il utilise pour la narration de ce petit événement domestique et les profils diffus des figures contribuant à créer une atmosphère paisible. (Commentaire Museo Nacional Thyssen-Bornemisza)

Nicolaes Maes. Le Bénédicité (v. 1656)

Nicolaes Maes. Le Bénédicité (v. 1656). Huile sur toile, 134 × 113 cm, Rijksmuseum Amsterdam. Le Rijksmuseum intitule le tableau  Vieille femme priant, également connu comme "La prière sans fin". « Une vieille femme prie pieusement avant son repas. Elle ne laisse pas le chat, qui tire avec impatience sur la nappe, la distraire. La vertu de la vieille femme réside dans sa maîtrise de soi et son sens du devoir envers Dieu. Tout comme son maître Rembrandt, Maes met en évidence l’essence de la scène par un éclairage restreint. » (Commentaire Rijksmuseum)

Nicolas Maes. L’indiscrète (1657)

Nicolas Maes. L’indiscrète (1657). Huile sur toile, 93 × 112 cm, musée de Dordrecht. Pendant le repas, une femme richement vêtue d’une veste de velours rouge garnie de fourrure, probablement la maîtresse de maison, descend les escaliers en se cachant, un verre vide à la main. Elle nous sourit en levant le doigt en signe de silence. Elle espionne la servante, à l’étage inférieur, qui a un rendez-vous galant avec un homme. Le spectateur est ainsi rendu complice de l’indiscrétion. Dans cette scène de genre de grand format, Maes choisit comme à son habitude des couleurs chaudes et utilise le clair-obscur pour restituer l’ambiance d’un intérieur. L’architecture en arcade joue ici un rôle majeur dans la composition, avec effet de perspective vers l’extérieur.

Nicolas Maes. La rêveuse (1650-60)

Nicolas Maes. La rêveuse (1650-60). Huile sur toile, 123 × 96 cm, Rijksmuseum Amsterdam. Encore intitulée Jeune fille à la fenêtre, cette peinture est un classique des scènes de genre hollandaises et figure également dans l’œuvre de Rembrandt. Le cadre de la fenêtre, le volet ouvert et l’abricotier courant sur le mur constituent une mise en scène théâtrale du personnage.

Nicolas Maes. La fileuse (1652-62)

Nicolas Maes. La fileuse (1652-62). Huile sur bois, 42 × 34 cm, Rijksmuseum Amsterdam. Le filage permet d’obtenir des fils textiles à partir de fibres naturelles brutes (laine, lin, coton, chanvre, etc.). Le rouet est l’appareil qui permettait d’effectuer ce travail de façon artisanale dans les campagnes.  Maes représente la fileuse dans le coin d’une pièce aux murs nus, concentrée sur son activité minutieuse.

Nicolas Maes. Marché aux légumes (1655-65)

Nicolas Maes. Marché aux légumes (1655-65). Huile sur toile, 71 × 91 cm, Rijksmuseum Amsterdam. La scène se déroule sur un pont où une femme a disposé un grand panier et une brouette remplis de légumes : choux, carottes, navets. Des clients l’entourent, mais l’attention de certains, dont l’enfant, est attirée par un évènement extérieur au cadre, dont on ignore tout. L’arrière-plan architectural reste très sommaire. Il ne s’agit pas en effet d’un paysage urbain mais d’une scène de genre qui se focalise sur des figures de la quotidienneté.

 

Portraits

Nicolas Maes. Femme de qualité (1670)

Nicolas Maes. Femme de qualité (1670). Huile sur toile, 113 × 84 cm, collection particulière. Cette Femme de qualité à la robe blanche et à la draperie bleue n’est pas identifiée. Ce portrait signé précède l’arrivée de Maes à Amsterdam mais préfigure le style qui fera son succès dans la grande ville néerlandaise.

Nicolas Maes. Portrait de la famille de François van den Brandelaer (v. 1672)

Nicolas Maes. Portrait de la famille de François van den Brandelaer (v. 1672). Huile sur toile, 158 × 163 cm, Musée d'art et d'histoire, Genève. « Tout, dans ce tableau, revêt une signification précise : le père offre à son épouse un rameau d’oranger en signe d’amour conjugal ; la fille tend une main vers l’eau d’une fontaine évoquant sa virginité ; le fils, vêtu à l’antique, tient un arc figurant ses futurs talents de chasseur. Interpellé par le regard vif de la petite dernière qui s’agite sur les genoux de sa mère, le spectateur est également saisi par le raffinement éclatant des étoffes. À l’arrière-plan on aperçoit le manoir familial d’Emer, à Breda. Élève de Rembrandt (1606-1669), Nicolas Maes livre avec ce portrait de famille de grand format l’une de ses œuvres les plus surprenantes. À l’élégance d’Antoine Van Dyck (1599-1641), il ajoute la vigueur de Jacob Jordaens (1593-1678) et crée un moment aussi fugace que touchant. Enfin, cette composition est un hommage posthume à la mère des enfants, décédée l’année même de l’exécution de la toile, ainsi qu’à un autre petit – disparu lui aussi – et qui, depuis le nuage sombre de l’au-delà, couronne sa mère de lauriers en compagnie d’un angelot. Si la peinture est un art qui permet de réunir les vivants et les morts, Maes y parvient ici de manière lumineuse. » (Commentaire Musée d'art et d'histoire de Genève)

Nicolas Maes. Portrait d’une fillette avec un chevreuil (v. 1675)

Nicolas Maes. Portrait d’une fillette avec un chevreuil (v. 1675). Huile sur toile, 58 × 49 cm, collection particulière. « L’identité de cette charmante Boucle d’or n’est aujourd’hui plus connue, mais il y a une certitude : la fillette venait d’une famille aisée, sans doute de patriciens d’une des grandes villes de la riche province de Hollande. En témoigne le costume de fantaisie inspiré des élégants portraits de cour français dont la mode avait déferlé dans la République à partir des années 1650, et dont le goût n’allait pas faiblir alors même que les attaques de Louis XIV contre les Pays-Bas s’intensifiaient dans les années 1670.
Le peintre Nicolaes Maes se fit une spécialité de ce type d’effigies à la fin de sa carrière […] À mesure qu’il avance dans sa carrière, sa palette s’éclaircit et s’égaie de couleurs vives. » (Commentaire Fondation Custodia)

Nicolas Maes. Catharina Dierquens (1682)

Nicolas Maes. Catharina Dierquens (1682). Huile sur toile, 57 × 46 cm, Mauritshuis, La Haye. « Il s’agit de Catharina Dierquins, la mariée, âgée d’environ dix-huit ans. Accroché à sa gauche apparaît l’époux de 24 ans, Cornelis ten Hove. Catharina porte une robe avec une abondance d’étoffe de couleurs vives : ocre rouge et jaune. La couleur rouge est caractéristique de Nicolaes Maes et apparaît fréquemment dans ses peintures.
Maes a peint ses modèles en déguisement pseudo-antique. Mais leurs cheveux sont coiffés selon la dernière mode. C’est ainsi que l’élite aimait se voir représentée. » (Commentaire Mauritshuis)

Nicolas Maes. Cornelis ten Hove (1682)

Nicolas Maes. Cornelis ten Hove (1682). Huile sur toile, 58 × 46 cm, Mauritshuis, La Haye. « Pour célébrer leur mariage, Cornelis ten Hove et Catharina Dierquens ont fait peindre leurs portraits par Nicolaes Maes […] Maes a représenté Cornelis posant élégamment dans un paysage ressemblant à un parc. Il a porté une attention particulière au magnifique vêtement bleu.
Maes était l’un des portraitistes les plus recherchés du 17e siècle. Alors que ses premiers portraits étaient de style traditionnel, à partir de 1670 ils sont devenus de plus en plus raffinés et colorés. Les portraits à la mode de Maes ont trouvé la faveur de l’élite du 17e siècle. » (Commentaire Mauritshuis)

Nicolas Maes. Belichje Hulft (1675-93)

Nicolas Maes. Belichje Hulft (1675-93). Huile sur toile, 45 × 34 cm, Rijksmuseum Amsterdam. Belichje Hulft (1656-1714) est l’épouse de Gerard Röver, marchand et armateur à Amsterdam. Ce portrait en buste avec arrière-plan boisé est inséré dans un ovale.

Nicolas Maes. Willem Pottey (1686-93)

Nicolas Maes. Willem Pottey (1686-93). Huile sur toile, 61 × 49 cm, Rijksmuseum Amsterdam. Willem Pottey (1666-1694) est avocat et comptable général à Vlissingen. Placé debout à côté d’une colonne, main droite sur la hanche, il fait un signe avec la main gauche. De toute évidence, il s’agit de le représenter comme un homme distingué. Il existe un pendant à ce portrait, représentant la sœur de Willem.

Nicolas Maes. Catharina Pottey (1661-93)

Nicolas Maes. Catharina Pottey (1661-93). Huile sur toile, 61 × 49 cm, Rijksmuseum Amsterdam. Catharina Pottey (1641-1718) est la sœur de Willem et Sara Pottey. Pendant du portrait de Willem Pottey, ci-dessus.

 

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